Youth of Paris x Adidas campus 80’s, comme un souffle créatif chez Footpatrol

01.05.23 General



Très ancrée dans la culture Parisienne depuis 2016, la marque Youth of Paris revient en ce mois de mai 2023 pour une nouvelle collaboration avec Adidas.

Pour cette sortie, Alex, le créateur avec Footpatrol ont choisi 5 profils issus de région parisienne afin d’exprimer leur créativité sur la nouvelle Youth Of Paris x Adidas campus 80’s.

Salut Alex, tout d’abord qu’est-ce que Youth of Paris ? Pourquoi ce nom et d’où viennent tes inspirations ?

Youth of Paris est un label indépendant poussé par la créativité autour du stylisme et du design, inspiré par l’histoire et la culture Parisienne.

Chaque créatif doit garder une forme de jeunesse dans l’art qu’il met en œuvre. Paris étant un point artistique central à l’international, c’est de là que j’ai fait le lien pour le nom au tout début. En sachant que certaines personnes ne pouvaient pas se rendre à Paris, je voulais montrer un contenu assez exclusif et passionnant via les diverses plateformes, puis via la marque et les divers projets sur lesquelles j’ai travaillé.

Toi-même étant issu de région Ile-de-France, qu’est-ce que t’évoque la jeunesse Parisienne aujourd’hui ?

La jeunesse parisienne possède une histoire tellement forte que le passé est toujours encré dans son ADN. La révolte est l’une des premières choses qui me viens à l’esprit.

On sait que tu as passé 2 ans sur cette nouvelle collaboration avec Adidas. Peux-tu nous expliquer comment ça s’est passé ?

J’ai commencé à travailler durant l’été 2020, en plein confinement. C’était une expérience assez folle car tout s’est fait en digital. Pas de rencontre physique avec les collaborateurs. C’était une nouvelle façon de travailler, qui a certainement changé beaucoup de choses dans de nombreux domaine.

Pour cet édito, tu as choisi de mettre en avant 5 profils Parisiens pour personnaliser la Youth of Paris X Adidas Campus. Quel est ton objectif à travers cette proposition ? 

Le milieu artistique est très compliqué en général, c’est bien connu. Je n’ai pas fait d’école de mode ou quoi que ce soit. C’est ce qui m’a fait redoubler d’effort dans ce que j’entreprenais. J’avais des tas de projets dans la tête à certaines périodes de ma vie, et je ne savais pas où aller, ou postuler. Je me suis focus sur moi-même et vers qu’elle direction je souhaitais aller. L’ADN de Youth of Paris est de parler des autres créatifs qui sont passionnés par ce qu’ils font.

L’image que tu montres est dans une ambiance anti-système, est-ce le cas dans les démarches de ton label ?

Quand tu es jeune et que tu démarres tes projets, tu vois à quel point le système est complexe, surtout dans le milieu de la mode. Les portes son verrouillées. J’ai fait des stages dans de grandes maisons, je faisais des propositions pour développer des projets, des collaborations, personne ne voulait entendre. J’en suis arrivé à un point à me dire : « C’est vraiment ici que je veux évoluer ? ». Grâce à ça, je me focus sur la suite. J’ai commencé Youth of Paris pour être fidèle à moi-même. Honnêtement, j’étais frustré et en colère face à ce système. Par la suite j’ai simplement suivi mon instinct.

Que penses-tu de la mode parisienne et des marques streetwear ?

Je ne fais pas vraiment attention à la mode parisienne, ce qui m’intéresse est l’univers et la DA de certaines marques à Paris et ailleurs. Aujourd’hui, chaque marque est à l’image des designers.

Il y’a plein de jeunes marques parisiennes qui font de très belles choses. Ça fait plaisir de voir qu’au fil du temps, le monde entier porte toujours un tel intérêt pour Paris. Les Fashion Weeks à Paris font bouger des gens du monde entier. Personnellement je ne me rends pratiquement plus aux défilés, je préfère me rendre aux showrooms de marques qui m’intéressent pour échanger et cerner les univers. En France, il y a une façon de porter les vêtements qui n’existe nulle part ailleurs. En revanche, ce qui ne me plaît pas vraiment, c’est l’idéal bourgeois et conservateur qui surgit parfois trop souvent en France et particulièrement à Paris.

Peux-tu nous parler du processus de création avec Adidas pour ta collaboration ? Pourquoi ces choix de matières ?

Le processus s’est fait facilement. Mes idées fusent très rapidement en général. J’ai fait les propositions en live durant un meeting. J’ai renvoyé des croquis mais on devait faire valider le fait que le logo soit recouvert par des coutures.

Heureusement, ils ont suivi, et je suis assez fier que ce soit l’une des seules paire Adidas de ce genre j’avoue !

Pour le choix des matières je voulais un délire assez différent. Sachant que la campus 80s est une paire qui a du vécu et un lourd passé culturellement. Il fallait rester dans un coté « old school/vintage ». Le jeans était le bon choix je pense pour ce type de paire.

Connaissais-tu le model avant ? Est-ce toi qui a fait le choix de travailler sur ce modèle ?

La campus c’est une paire que tu pouvais voir portée par Mike D ou Liam Gallagher des gars que j’admire depuis que je suis tout petit en terme style donc clairement c’était un modèle que je onnaissais. J’ai porté cette paire étant plus jeune, ils ont fait des collaborations incroyables sur ce modèle ! Ma préférée était celle avec House Of Pain qui est l’une des campus les plus rares, et aujourd’hui, c’est Adidas qui me l’a proposé.

As-tu un autre model Adidas que tu apprécies ?

Il y’a beaucoup de « classiques » chez Adidas et c’est ce que j’aime. Ils ont un passé tellement important en terme de design, et une vision à long terme incroyable avec des innovations au niveau des matières… Je m’en suis rendu compte lors de ma visite au HQ en Allemagne. J’aime aussi beaucoup la ligne Adimatic, c’est une paire que je porte souvent en ce moment de par son confort et sa silhouette.

Qu’est ce qui t’inspire le plus aujourd’hui ?

Aujourd’hui l’industrie s’inspire de tout le monde. Des moodboards sont épinglés aux murs des studios avec des travaux d’autres créatifs, et on veut te faire croire à l’invention d’un nouveau sweat à capuche…

Dans les grandes maisons, des personnes sont payées pour être sur Instagram et scruter des comptes de petites marques pour les copier.

Je vies en banlieue parisienne, je me déplace en transport la plupart du temps. C’est ce qui, pour ma part, m’inspire le plus. Être confronté à une réalité que certains ne voient plus depuis longtemps !

Le modèle noir étant ta première paire, pourquoi as-tu choisi le blanc pour la seconde ?

Après avoir drop la paire en janvier 2022 sur mon site, Adidas m’a recontacté pour savoir si j’étais intéressé de poursuivre avec eux et d’enchainer avec un autre model qui était la campus 00 ou de rester sur la base de la campus 80s. J’ai fait des tests de la blanche avec quelques accents de couleurs au niveau de la sole et ça matchait parfaitement. J’ai testé également sur le packaging et c’était dans la boite (lol) !

Quel message aimerais-tu envoyer aux générations qui démarrent dans le milieu du design ?

De rester soi-même, peu importe ce que les gens disent ou pensent, rester focus et déterminé !

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