Footpatrol Discussions | Alex

21.01.24 Footpatrol Discussions



Dans notre nouveau FP Discussion, nous avons rencontré Alex a.k.a. Young Mamba chez lui pour la sortie de la Nike Air Max Plus “Voltage Purple”.

Découvre sa vision de la photo et ce que la TN représente pour lui à travers notre interview !


Footpatrol
  : Alex Salut, comment vas-tu ? Est ce que tu peux te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas encore ?

Alex : Salut, ça va et toi ? Je m’appelle Alexandre, Alex c’est le diminutif. J’ai 23 ans. Je viens de Paris, et je suis photographe à temps plein depuis Octobre 2022. Je faisais déjà de la photo par passion avant, mais je m’y suis vraiment mis à 100% à ce moment là.

 

FP : Donc officiellement ça fait deux ans que tu fais de la photo ?

Alex : On entre dans la deuxième année du coup, oui.

 

FP : Est-ce que tu peux nous expliquer comment tu as commencé ? Qu’est-ce qui a été l’élément déclencheur pour toi ?

Alex : En fait, il n’y a pas d’élément particulier. J’ai toujours eu cet intérêt pour le visuel et je me suis dit “par quel moyen je vais le retranscrire ?”. Je me suis pas dit “je veux devenir photographe”. C’est la photo qui m’est tombée dessus.
Au tout début j’ai fait du numérique, puis ça a directement basculé sur l’argentique parce que c’est là que j’ai développé des sentiments.

 

FP : Est-ce que tu avais des influences au début ? Des premières choses qui t’ont tapé à l’œil ? Des moments ou des personnes ?

Alex : Au début j’avais aucune influence. J’étais avec des amis, je prenais des photos.
J’avais déjà un appareil, mais je photographiais que mes proches dans différentes situations, parce que j’avais envie de garder des instants. Quand j’étais gamin, je me disais pas “j’ai une vocation pour ça”.
Je me disais “j’aime bien la manière dont ils sont en train de parler à ce moment là”. Je voulais garder ces moments de vie.

 

FP : Depuis ce temps, tu as beaucoup évolué. Tu as appris, et tes influences ont grandies. Qui sont tes influences aujourd’hui, et comment est-ce que tu arrives à t’en inspirer dans ton travail ?

Alex : Mes influences aujourd’hui ? Je n’ai pas de noms particulier, mais plutôt des domaines. J’aime le cinéma. J’ai envie de te dire, à peu près comme tout le monde qui fait de la photo, je regarde énormément de films. Je m’inspire aussi beaucoup de clips vidéos. Et puis de mes proches. On parle beaucoup, donc on s’influence beaucoup.
Le foot m’influence aussi, parce que j’ai beaucoup grandi dans ça. Tu vois les images d’archives de foot ? J’adore ça. Les photos de joueurs comme celle de Djibril Cissé à Auxerre, je les trouve géniales.

FP : Bien sûr, c’est typiquement des moments de vie aussi. C’est un instant, une énergie.

Alex : Exactement. Il y a plusieurs domaines qui m’influencent mais je veux vraiment me concentrer sur des moments de vie. Donc y a le cinéma, la musique, le foot, mes amis… Je peux aussi être inspiré par d’autres photographes. C’est en voyant ce que font les autres que je peux parfois me dire “je pourrais faire comme ça aussi”.

 

FP : Et au final, comment tu retransmets tout ça ?

Alex : Je sais pas comment te le dire mais je vais essayer de te le formuler comme ça : pendant des shoots, je mets mon œil dans le viseur et j’attends beaucoup avant de prendre une photo.
Même si je dis “Tape la pose”, j’attends un peu pour avoir le moment le plus naturel et spontané.

 

FP : Je vois. Donc tu prends beaucoup de temps lorsque tu shoot ?

Alex : Paradoxalement non. Il y a des gens plus habitués et d’autres moins devant l’appareil. Mais très vite, le naturel revient toujours. À partir du naturel, les photos fusent. Par exemple, j’ai récemment pris des photos de Leto pour Protect The Children, s/o Bartho. Je lui ai juste dit “Fais ta vie aujourd’hui. Fume, et regarde moi”. Le shooting a duré 25 minutes et je suis rentré chez moi.

 

FP : Je capte. Tu postes la plupart de ton travail sur Instagram, comme tout le monde. On voit beaucoup de tes publications en commun avec Keenan, Bobby ou encore Josias. Qui sont ces gens pour toi ? Vous avez beaucoup de projets ensemble ?

Alex : Pour commencer, c’est des frères. Je suis dans la photo, eux dans le design et le stylisme. On a tous ce truc avec l’image. On travaille très souvent ensemble. On a passé l’été dernier à réaliser plusieurs projets perso, surtout avec Keenan et Bobby. On voulait enrichir nos portfolios et on a fait comme un séminaire. On se retrouvait à la maison et on parlait énormément.
Ici, c’est un hub créatif, c’est l’endroit où l’inspiration fuse. Par exemple, je vis avec Josias, on s’inspire tous les jours. Il travaille sur la sédimentologie, un gros projet de stylisme pour lui. Chacun apporte ses idées aux projets de l’autre. En échangeant ensemble, on fait évoluer nos visions.
On veut voir les autres monter. Si mon frère monte, je suis content pour lui car je sais que je vais le rattraper. Il n’y a pas de compétition entre nous, on s’entraide constamment car on veut tous monter ensemble.

FP : Ok. Donc au final, vous bossez presque tout le temps ensemble ?

Alex : Oui et non. Pour les projets perso, on travaille tous ensemble, c’est sûr. Mais on m’appelle aussi sur beaucoup de shoots pour lesquels je vais travailler seul. Cela dit, si on me demande un styliste pour un job, je vais directement penser à eux. On forme un groupe fort, mais on existe aussi entant qu’individus propres.

 

FP : Lorsque vous avez une idée pour un projet ensemble, quel est votre processus créatif ? Est-ce que tu travailles aussi sur la direction artistique ou uniquement sur la photo ?

Alex : On est tous différents, donc on travaille de manières différentes. Par exemple, Josias va beaucoup travailler en amont sur sa recherche d’images, de références, etc… Il est très linéaire. Pareil pour Bobby et Keenan. Quant à moi, c’est du feeling.
Si demain on me dit qu’on va faire un shooting de groupe avec une ambiance Wu-Tang, je vais me rappeler un tas de photos que j’ai déjà vues. Je ne vais pas aller chercher des références, mais je vais me baser sur les souvenirs et le feeling que j’ai en pensant au projet. Je ne réfléchis pas à l’image que je vais faire, mais à l’idée de l’image que je veux capturer. C’est la magie du direct.
Je demande quand même les moodboards, afin de savoir ce que veulent les clients avec qui je travaille. Ça me donne des idées, mais ce qui est important pour moi, c’est le côté humain une fois que tu es en face du sujet. Y a toujours des imprévus, donc je préfère construire sur le moment.

 

FP : Dans ta bio Instagram, tu as écris “Memories Maker”. Je trouve que ça en dit long sur ta vision de la photo. Tu peux nous expliquer comment tu vois ça ?

Alex : Ça rebondit sur tout ce que j’ai dit avant. Je vois toutes les images comme des souvenirs. C’est ce que je veux montrer aussi : des souvenirs. Je prenais mes proches en photo pour l’ambiance dans laquelle on était. Je veux vraiment marquer ces moments.
Ce qui est bien aussi avec l’argentique, c’est que ça peaufine ton oeil. Sur une pellicule tu as 24 ou 36 photos. T’es limité, donc t’as vraiment envie de faire les choses bien. Tu refais pas la même photo comme tu pourrais avec un numérique, donc tu en tires quelques chose de plus “authentique”, de plus “vrai”. C’est plus marquant selon moi.

 

FP : Cette authenticité dont tu parles se lie bien avec la TN, surtout en Île de France. Aussi, dans tes influences tu as cité le foot, est-ce que tu peux nous dire ce que la paire représente pour toi ?

Alex : Les anglais ont la 95, nous on a la Requin. C’est une paire ancrée en Ile de France. J’abuse, mais c’est comme un symbole national.
Je suis né à Paris. Ici tu peux voir des gens de n’importe quel milieu avec une TN aux pieds. C’est un modèle qui représente bien ma ville selon moi.

FP : Au delà des TN, est-ce que t’as des sneakers qui sont importantes pour toi ? Est-ce que tu aimerais shooter un jour des campagnes pour des marques de sneakers ?

Alex : Je répondrai d’abord à la deuxième. Je suis ouvert à tout, mais si un jour je pouvais shooter une campagne liée aux sneakers ou pour une marque, j’aimerais travailler avec Supreme. Faire une campagne 100% Ile de France pour Supreme, ce serait chaud.
Concernant les paires, j’aimais beaucoup les Jordan IV même si je n’en porte plus trop. C’est la première basket que j’ai eue dans ma vie. Elle était blanche, rouge et noire. Mon grand frère avait la paire et je l’aimais trop. Quand je l’ai mise au collège, je trouvais que c’était une paire incroyable.
Aujourd’hui j’ai pas de paire préférée, mais j’ai été frustré par la Jordan XI “Concorde”. Je la voulais vraiment mais je ne l’ai jamais eue.

 

FP : Alex, on touche à la fin. Merci pour cet échange. Pour conclure, as-tu un dernier mot pour la Team FP ? Des conseils ? Un message positif ?

Alex : Un vrai conseil ? Sois vrai avec toi-même, et entoure toi des bonnes personnes. Comme dit la phrase bateau : “tu choisis pas ta famille, mais tu choisis tes amis”. Donc autant rester dans une atmosphère et dans une énergie saine, qui t’aide à évoluer. Faut être à l’aise. À partir du moment où t’es bien avec toi même, tu vas tout droit. Aime ce que tu fais et tu seras forcément récompensé. #Danslapaix
Merci.

 

La Nike Air Max Plus “Voltage Purple” est actuellement disponible en ligne et au magasin, au prix de 190€.

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La Air Max 97 “Silver Bullet” revient chez Footpatrol.

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A l’occasion du 25ème anniversaire de la AM97, Nike continue de faire briller sa fameuse bulle d’air en rééditant sa version la plus renommée à ce jour : la Silver Bullet.

Inspiré par le train à grande vitesse japonais Shinkansen, le designer Christian Tresser a donné à la paire argentée un aspect futuriste avec une bulle d’air visible sur toute la longueur de la paire pour fêter les 10 ans du programme AIR MAX.

Le modèle constitué de cuir, de mesh argenté surplombé d’un swoosh rouge et de 3M réfléchissant jouit d’un grand succès en Italie lors de sa sortie en 1997, et donnera lieu en 2016 à une édition exclusive avec le drapeau italien cousu sur la languette ainsi que le talon de la paire, avant de ressortir dans les autres pays dans son coloris OG au cours de l’année 2017.

Après sa dernière réédition ainsi qu’une place au panthéon des sneakers, la AM97 est de retour ce vendredi 11 novembre chez Footpatrol dans son coloris OG.

 

 

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Rencontre avec 47MEOW autour de la Nike Air Force 1 Mid “Paris”

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Surnommée “uptowns” (en référence aux quartiers chics) et ayant fait son entrée sur le marché du lifestyle en 1982, la Air Force est tout simplement incomparable et constitue un joyau précieux pour de nombreux amateurs de Nike Air et autres. Cette année, le modèle célèbre 40 ans de design innovant avec une itération très convoitée, sa version Mid en hommage à Paris.

Faisant un clin d’œil à la ville lumière, cette silhouette se présente dans une base classique en cuir dans une palette de jaune avec des perforations aérées en triangle sur le bout de la chaussure. Le Swoosh est mis en évidence dans un bleu patriotique sur les côtés latéraux et sur le strap de maintien réglable à la cheville. Un système de laçage frontal permet de bien ajuster la chaussure, qui est également accessoirisée d’un bijou à l’image des plaques de rues parisiennes pour ajouter une touche d’authenticité supplémentaire. La semelle intermédiaire quant à elle est dotée d’un coussin d’air qui assure la flexibilité à chaque pas. La semelle extérieure, en caoutchouc, complète cette chaussure de ville offrant une adhérence optimale.

À l’occasion de cette sortie, nous nous sommes entretenus, avec 47MEOW pour en apprendre plus sur son travail, ses inspirations et sa créativité qui se cachent derrière sa musique. Nous l’avons accompagné sur son chemin jusqu’au “Studio Gouverneur”, elle qui navigue sur sa propre voie au sein de ce paysage sonore parisien en pleine expansion.

Retrouvez l’interview dans son intégralité ci-dessous :

Footpatrol : 47MEOW, avant d’entrer dans le vif du sujet, comment vas-tu ?

47MEOW : Ça va super , comme toujours on est là.

FP : Peux-tu nous parler un peu de toi et de ce que tu fais ?

47MEOW : Je fais de la musique : je chante, je rap, j’ai toujours baigné dans cet univers, ayant un père saxophoniste , j’ai moi-même fait du piano au conservatoire pendant 8 ans… Depuis j’ai perdu du niveau mais j’ai toujours l’oreille et je peux toujours composer mes trucs tranquillement.

FP : A quel âge as-tu réalisé que tu avais une passion pour la musique ?

47MEOW :  J’ai 26 ans je vais sur mes 27 merci mon Dieu. J’ai toujours aimé la musique, j’ai toujours eu cette passion pour l’écriture et la composition ce dont je n’étais pas du tout sûre c’est de me mettre à fond dedans et savoir pourquoi je le fais : faire ça pour l’argent, pour le plaisir ou bien pour les deux.

FP: Comment décrirais-tu ta musique en trois mots ?

47MEOW : Hummm En 3 mots efficaces ? Je dirai : Accessible / Authentique et diversifiée

FP : Venant d’un milieu musical avec beaucoup d’influences, quelles sont celles qui t’ont inspiré au début et t’inspirent aujourd’hui ?

47MEOW : Franchement j’ai pas l’impression que mes influences ont vraiment changées, je pense qu’elles se sont enrichies avec le temps. J’ai toujours eu beaucoup d’ admiration pour mon sang, c’est-à-dire mon Père et mon seul et unique grand frère qui m’ont pousser à commencer à faire de la musique. J’ai toujours été ouverte à tout type de genre musical, j’ai écouté du classique en partie grâce au conservatoire, beaucoup de Jazz avec mon père , ou encore des artistes Comme Pink, Avril lavigne , Fall out Boys, Paramore, Lauryn Hill, Aaliyah, Ève, Missy Elliott, mais aussi LIM, Cypress Hill, 36 mafia et j’en passe, tout ça grâce à mon frère … Aujourd’hui je continue à m’inspirer de tout ce qui me fait kiffer , je ne m’arrête pas à un style en particulier la musique c’est trop beau pour ne pas être curieux .

FP : Si tu devais choisir trois de tes tracks parmi toutes celles que tu as faites, quelles seraient-elles ?

47MEOW : Très dure comme question, mais en ce moment les 3 Tracks qui vont le mieux avec mon mood je dirai : Vie 2 Fou, ALALA (c’est pas sorti encore produit pr Djamal Cardenas) Et Ultra violet produit par Nikita

FP : Qu’est-ce qui, selon toi, rend ta musique différente de celle des autres artistes du paysage hip-hop français ?

47MEOW : J’sais pas, je fais mon truc à ma sauce et j’ai pas l’impression d’avoir déjà entendu ça quelque part j’ai envie de te dire. Je trouve que c’est une perte de temps de se comparer aux autres et j’ai déjà assez perdu de temps. Y’a pas de personnage et c’est bien ça mon délire comme bcp d’autres surement , 47MEOW c’est 100% moi IRL avec ce qui y’a de bon et de plus mauvais aussi , si ça plait tant mieux si ça plait pas tant pis c’est la vie !

FP : Y a-t-il des changements que tu aimerais voir dans l’industrie musicale française ?

47MEOW : Me voir « en Haut de l’affiche en 10 fois plus grand que n’importe qui… » si Dieu veut. S/O et RIP Aznavour. Rien à ajouter.

FP : Pour finir, nous aimerions te remercier pour cette interview. Y a-t-il quelque chose que tu aimerais partager avec les amis et la famille de Footpatrol ? Quels conseils donnerais-tu aux jeunes artistes qui essaient de percer dans la musique ? Cela peut être n’importe quoi, comme susciter l’enthousiasme des gens pour quelque chose, un message de positivité, tout ce que tu veux !

47MEOW : Croyez en vous ayez la foi. Y’a pas de secret plus tu prends conscience tôt que personne ne le fera à ta place, plus tu te conditionnes à faire du Sale mais Proprement.

 

Si vous souhaitez suivre, écouter ou re-écouter 47MEOW, rendez-vous ici. Et si vous souhaitez mettre la main sur l’une des Air Force 1 Mid “Paris” rendez vous sur footpatrol.fr 

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