Frequent Players Fête de la Musique avec Asics | Yawy, Kiiki et Bydone

20.06.23 Frequent Players



Pour la Fête de la Musique, Asics et Footpatrol Paris s’associent pour mettre en avant des DJ parisiens dans une série spéciale de Frequent Players. À cette occasion, Kiiki, Yawy et Bydone portent la Asics Gel-NYC et vous offrent 3 mix, exclusivement pour Footpatrol.

Découvrez les mix ci-dessous.

Bydone

Yawy

Kiiki

(more…)

Publication recommandée
Footpatrol Discussions | Boku

18.06.23 Footpatrol Discussions



Pour continuer la célébration du 5ème anniversaire de notre boutique parisienne, Footpatrol s’est associé au peintre véhiculé Boku.  Avec sa patte reconnaissable dans ses nombreux dessins et peintures murales, Boku a repeint notre devanture et réalisé une collection colorée inspirée par ses alentours et l’univers de Footpatrol, avec sa propre interprétation de notre Gasmask.

Au travers de ce nouveau FP Discussion, découvrez Boku :

Salut Boku comment vas-tu ? C’est un plaisir de te recevoir, peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaitraient pas encore ?

Salut à l’équipe, ça va bien et vous ? Je m’appelle Boku et je suis illustrateur peintre, muraliste et graphiste. Je suis originaire de la région Centre mais ça fait maintenant 5 ans que je suis basé dans le 93.

Tu as de nombreuses casquettes (graphiste, illustrateur, peintre mural). Qu’est-ce qui t’a plu en premier et comment as-tu commencé ?

Le début est un peu bateau, mais comme beaucoup de jeunes j’aimais dessiner des personnages de dessins animés etc. C’est juste après le brevet des collèges, lorsque l’on m’a demandé ce que je voulais faire, j’ai répondu du dessin. De là, on m’a orienté vers les Arts Appliqués, puis le graphisme. Entre temps, j’ai développé ma patte artistique et à la fin de mon BTS DG j’ai décidé de me lancer dans mon art et de le décliner sur plein de supports.

Comment t’es-tu développé en tant qu’artiste ? Comment a évolué ta DA, ton esthétique… ?

Au début, mon style était très marqué cartoon : gros tracé noir et très figuratif. Mes inspirations étaient très basées sur les dessins animés, mais depuis que je suis à Paris, je vis des choses, j’observe des situations qui m’inspirent dans ma création.

Je me suis détaché des inspirations de BD pour aller vers une stylisation, une synthèse de ma vie et des choses que je vois. Je prends beaucoup de photos à l’argentiques ou à l’iPhone dans la rue. Elles me permettent de créer des illustrations. Néanmoins mon style, mon travail, reste naïf, ludique et coloré 🙂

 

Tu partages tes créations sur ton compte Instagram @aka_boku. On peut voir des formes arrondies, beaucoup de couleurs et d’animaux. D’où te viennent tes inspirations ? As-tu un artiste auquel tu es plus sensible qu’à d’autres ?

Je suis beaucoup inspiré par les illustrations de livres pour enfants ou des manuels, car elles sont faites pour être comprises rapidement par les enfants. Elles sont très arrondies, avec des couleurs pop ou primaires. Ensuite mes études m’ont permis de découvrir un grand nombre d’artistes de différentes époques.

J’aime beaucoup le travail de Fernand Léger ou même d’une artiste brésilienne qui a été son élève, Tarsila Do Amaral. Ils viennent de l’Art Moderne, et leurs visions des perspectives et de thèmes m’inspirent énormément.

Tu as pu réaliser une peinture pour le rideau d’une école Barcelonaise. Qu’est-ce qui change dans ton travail lorsque tu es sollicité et lorsque tu réalises tes créations pour toi ?

Ce qui change c’est le cahier des charges. Au début j’étais réticent à ça car j’avais l’impression de faire des choses qui ne me représentaient pas. Mais au fur et à mesure, j’ai pu imposer mon style et quand je suis démarché pour une réalisation, c’est pour mon style. Donc les contraintes deviennent de nouvelles cordes à mon arc car je dessine des éléments que je n’avais probablement jamais fait. Ça me permet de les intégrer à mes créations perso par la suite.

Quel(s) est/sont le ou les aspects qui te plais(ent) le plus dans tes travaux ?

Ce qui me plaît le plus ce sont les rencontres avec des artistes ou des passants, et le voyage. Je n’ai pas encore eu la chance de beaucoup voyager grâce à ma pratique mais c’est mon objectif : bouger, rencontrer des artistes, peindre des murs dans pleins de pays différents. Faire des résidences artistiques c’est tellement inspirant et motivant. Quand tu es enfermé qu’avec des personnes talentueuses qui ont faim de plus de peintures, ça galvanise.

As-tu un projet que tu as réalisé dont tu es le plus fier ?

Je n’ai pas de projets en particulier, je crois que je suis fier de tous mes projets même si avec l’expérience et le recul, j’aime moins certaines réalisations. Globalement, je suis fier de chacun de mes projets.

On sait que le monde des sneakers est intimement lié à celui du graphisme. Quel est ton rapport aux sneakers (si tu as une paire qui t’a marqué/favorite n’hésite pas à nous la partager) ?

J’avoue que je ne suis pas le plus chaud en sneakers, j’aime beaucoup mais je ne suis pas un chineur de sneakers. En ce moment, je porte une paire Merrell GoreTex noire et je la kiffe. J’aime beaucoup les paires orientées technique et montagne.

Ces deux cultures se retrouvent régulièrement mélangées via des collaborations entre artistes et marques de sneakers/vêtements. Cela te plairait-il de travailler ce type de produit, avoir une « signature shoe » en collaboration ou juste designer une paire ?

J’aimerais bien oui, après j’ai déjà eu une expérience avec une marque et j’étais pas fan du résultat final. C’est un support assez complexe, et il faut savoir épurer son style pour que la paire soit portable.

Boku, merci pour ton temps. As-tu un dernier mot à transmettre aux amis et à la famille de Footpatrol ?

Big up à l’équipe FootPatrol, merci pour votre confiance et à très vite 🙂

 

La collaboration entre Boku et Footpatrol est composé d’un hoodie et de 2 t-shirts. Disponibles exclusivement dans notre boutique parisienne et sur Footpatrol.fr

Publication recommandée
À Marseille avec le Triple Sphere Hiking Club | Nike ACG Watercat+

12.06.23 General



En 2006 Nike donne naissance à la Nike ACG considérée Watercat pour sa ligne « All Conditions Gear ».

À l’origine similaire à la méduse, une chaussure créée dans le Puy-de-Dôme en 1946 par Jean Dauphant, elle revient ce 12 juin 2023 plus moderne que jamais.

Cadette d’une grande famille de chaussures tissées, elle est dotée de cordes anti-absorbantes, la rendant légère et respirante. Conçue pour être enfilée rapidement sans pour autant nuire au confort de la paire, le système de laçage a été repris du modèle d’origine mais la coupe et la structure générale ont été améliorées.

En plus de son confort, elle est dotée d’une semelle adaptée à l’environnement marin, rocheux et glissant des calanques Marseillaises.

C’est d’ailleurs là-bas que nous nous sommes rendus, plus exactement à la calanque de Sugiton, pour shooter la nouvelle Nike Watercat+ avec l’équipe de Triple Sphère Hiking Club.

Idéales pour les escalades, baignades et longues randonnées auxquelles nous nous sommes adonnés, elle convenait aussi parfaitement aux rues pavées de la cité Phocéenne.

Retrouvez la nouvelle Nike Watercat+ chez Footpatrol en ligne et au magasin au prix de 125€.

 

Publication recommandée
Footpatrol Meets | Thomas Giorgetti

10.06.23 Footpatrol Meets



Co-fondateur de la marque parisienne « Bleu de Paname » en 2009, et passionné/collectionneur de sneakers depuis 25 ans, Thomas Giorgetti est l’un des OG à avoir fait vivre le Sneaker Game parisien. Pour ce nouveau FP Meets, nous avons la chance de le rencontrer pour parler de baskets et de son implication dans la culture depuis les années 1990, en passant par sa vision du jeu jusqu’à aujourd’hui. Découvrez avec nous Thomas Giorgetti, alias Thomas BDP.

FP : Salut Thomas, comment vas-tu ? Pour ceux qui ne te connaitraient pas, peux-tu nous parler de toi et ce que tu fais en quelques mots ?

Salut ! Je suis Thomas Giogetti, co-fondateur de la marque Bleu de Paname. J’officie dans la culture/contre-culture de la rue depuis 25 ans à titre pro. J’ai pu lancer différents types de médias sneakers et textile, ce qui m’a permis d’entrer dans ce milieu et de me faire des contacts, qui sont encore aujourd’hui des amis pour certains. Je voulais entrer dans ces métiers mais le « French Dream » n’est pas « l’American dream ». À l’époque, c’était compliqué de faire comprendre au monde de la mode que les sneakers et le sportswear étaient de réelles cultures. J’ai aussi été consultant auprès de grandes marques ce qui m’a permis d’encore étoffer mon carnet d’adresse. Puis je me suis dit qu’il était temps que je lance mon projet. Je ne voulais pas lancer une marque de sneakers car le game était difficile, très couteux et aussi car j’ai beaucoup de mal à me détacher des marques d’équipementiers. Mon but était de lancer une marque s’adressant à des gens du milieu urbain ayant comme point commun leur art et le fait de beaucoup travailler. C’est une sorte d’uniforme de travail afin d’éviter de s’endimancher et ne pas se travestir avec l’âge, car la société nous impose de nous habiller de telle ou telle façon. Je trouvais que c’était une bonne réponse d’avoir un uniforme comme une toile blanche qui permette à ton travail et ta personnalité de se mettre en avant.

FP : Commençons par parler sneakers. Tu es dans ce game depuis de nombreuses années, comment t’es-tu trouvé passionné par ce milieu ?

Je suis dans le milieu depuis 25 ans, mais officiellement 22 ans en tant que pro. Le reste c’était de la revente. Via mes voyages en Europe j’ai pu dégotter et revendre des paires assez rares. Ça me permettait de me faire un peu d’argent car à l’époque je vivais chez mes parents et je consommais beaucoup de baskets par rapport à la normale, en plus de mes activités sur le côté. La basket était donc très importante pour moi à l’époque. Mais les deux plus gros facteurs sont le Hip-Hop et le basket. Surtout grâce à Jordan qui a été ma clé d’entrée en termes d’esthétique et de design. Principalement les Jordan 4-5-6. La 3 n’a pas tant été importante, car à l’époque il m’arrivait de la confondre avec la 4. C’est surtout la 5 qui m’a traumatisé car le grand frère d’un pote grapheur les avait, et quand je les voyais au pied des escaliers chez eux, je ne pouvais pas m’empêcher de les prendre en main et de les admirer. À cette époque, je m’étais promis d’en avoir une un jour. C’est en 1992 que j’ai eu ma première Jordan 5. Même si c’était déjà cher et assez compliqué de s’en procurer, j’avais réussi grâce à certaines zones que je fréquentais où le basket n’était pas encore à la mode (en banlieue lointaine ou provinces). C’était à Alpha New York store, rue Saint Denis, pour les anciens qui reconnaitront, que je me suis procuré ma première 5.

FP : Depuis toutes ces années tu as pu prendre beaucoup de recul par rapport au sneakers game. Que penses-tu de l’évolution de ce milieu depuis tout ce temps ?

En 2023 je trouve que les sneakers c’est chanmé et triste à la fois. C’est 50/50. La preuve c’est qu’aujourd’hui on me donne rendez-vous et je viens. Si j’étais anti-consommation ou anti-sneakers je n’aurais rien à faire ici à parler de ça. Pour vous dire que je suis encore dans le milieu des sneakers, quand une Travis sort tu peux être sûr que je vais tout faire pour l’avoir par 3 pour pouvoir prendre des photos de cake en famille à Noël. Je la vois déjà la photo tu vois. Parce que c’est un kiff et c’est quelque chose que j’ai envie de transmettre. Après la tristesse c’est cet engouement que l’argent a pris par rapport à la culture et par rapport à l’objet. Aujourd’hui les gens achètent ce qui va être valorisé plutôt que ce qui leur plait vraiment. C’est le seul truc qui me freine car aujourd’hui c’est un peu compliqué de récupérer des paires lorsque tu es passionné. J’ai la chance d’avoir quelques contacts qui ne m’oublient pas car je suis dedans depuis très longtemps mais je trouve que c’est dommage que ce soit l’argent qui ait pris le pas sur la culture.

FP : Tu dis que c’est dommage que les gens achètent ce qui est valorisé plutôt que ce qui leur plait. Aujourd’hui, quelles sont les paires que tu vas rechercher ?

Je vais peut-être vous surprendre mais je suis sur la fin des années 90, des choses que j’ai connues à l’époque. Penny Hardaway, Foamposite… surtout des paires B-ball que je voyais quand j’allais à New York quand j’étais jeune mais que je n’achetais pas forcément. À l’époque j’étais plus attiré par les Air Max.

Aussi, pendant le confinement je me suis dit que j’allais cop une Flight 95. En m’y intéressant je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul. Elle plait beaucoup aux États-Unis où ils sont très tournés vers les Jordan de 5 à 8, voire jusqu’à 13. Beaucoup de paires qu’il a porté en match.

FP : Paris dispose d’une grande histoire commune avec les sneakers. On a eu droit à de nombreuses paires exclusives. Parmi celles-ci, y en a-t-il une qui t’a particulièrement marqué ? Pourquoi ?

Bonne question je dois mettre le disque dur en marche !

Je vais être mauvais client pour vous sur la TN parce que je la kiffe pas. Je la bannis parce que venant de banlieue, on était vite catalogué lorsqu’on portait des TN. Je suis plus attiré par les Air Max 90 ou Air Max 1… En revanche d’un point de vue culturel et local, la TN est inévitable. Tu ne peux pas la retirer du marché français. Que ce soit à Paris ou même à St Etienne, Grenoble… les modes changeaient mais la tendance est restée. Il y a aussi la Prada Cup qui est très importante ici à Paris.

Sur les collabs francophones, j’ai été un des premiers à avoir été sollicité. Début 2000 il n’y en avait pas énormément. Mais pour moi, la Pump Fury de Reebok en collaboration avec Chanel fait partie des meilleures collabs francophones, bien plus que la Dunk Paris à mon avis.

La Opium 180 était aussi un très beau modèle qui a marqué Paris.

Après pour être un peu « chauvin », j’ai designé une Air Max 180 qui a été éditée à 12 pieds, qui est l’un des coloris de 180 les plus recherchés aujourd’hui. Elle était un coloris exclusif pour ma boutique « ADN Sneakers Lab » à l’époque en 2004-2005.

FP : En parlant de Paris, ta marque s’appelle Bleu de Paname. Dans quelle mesure la ville t’inspire-t-elle dans tes créations ?

La ville m’inspire de manière positive et négative dans le sens ou c’est une ville magique mais dure en même temps. C’est ce que j’explique à mes potes étrangers. On vit dans un stress quotidien. Il peut être positif, te pousser à aller de l’avant à te battre avec tes idées et t’imposer. C’est aussi une ville attrayante donc pour faire du bruit localement, il faut redoubler d’effort et se remettre en question en permanence et je trouve que c’est une bonne chose. C’est la « ville lumière » donc elle te force à toujours être éclairé et tout le temps averti de ce qui se passe dans les tendances/contre cultures… je suis boulimique de ça. C’est ça Paris.

FP : On sait qu’au-delà de Bleu de Paname tu as eu d’autres projets, comme ton format vidéo/radio « Elle est bonne sa paire ». Dans quelle mesure avoir ce genre de moyen d’exprimer ta passion était important pour toi ?

Petit scoop, ça revient haha. Oui c’était quelque chose d’important car à la fin de mes études déjà, j’ai eu mes diplômes grâce à une expo fictive que j’ai réalisée sur les sneakers. À la suite de ça, j’étais stagiaire graphiste dans un magazine Hip-Hop appelé Radical, où ils m’ont reconduit. Là-bas, j’ai soumis l’idée de faire une rubrique sneakers. De là, le DA m’a dit de le faire sur l’autre partie du magazine de contre-culture appelé Tyler. Du coup, j’ai pondu un hors-série entier en septembre. Ce hors-série était distribué chez Footlocker à l’époque. Ça m’a donné une certaine renommée car à l’époque ça n’existait pas, à part peut-être Crooked Tongues. Ce magazine, appelé Lil Tyler, a été un vrai game changeur pour pas mal de marques.

FP : Tu nous as beaucoup parlé des marques sur lesquelles tu as bossé et celles qui ont été importantes pour toi. Tu pourrais faire un TOP 5 ? Et si tu devais être une paire, laquelle serais-tu ?

Oh t’es dur haha… Bon Jordan 1 Chicago la classique, vraiment indétrônable. Ensuite… la Nike Mac Attack de McEnroe, qui va être rééditée et que Travis Scott a porté récemment, vraiment un graal. Tu peux tout faire avec : du skate, du basket…

Ensuite la « Dunkle » car je suis un grand fan de Futura 2000. Elle pourrait se faire talonner par la dernière en date de Off White x Futura Lab, qu’ils ont sorti pour les défilés en deux coloris qui sont deux bombes atomiques. Je pense qu’elles sortiront un jour ou l’autre, parce que bon, 100 000 dollars aux enchères aujourd’hui… je vais laisser passer. J’ai une fille et une femme haha. Mais j’avoue que j’ai quand même regardé par curiosité. Je ne la mets pas en top 5 mais elle pourrait y être. En 4eme position… tu me poses une colle. Je ne l’ai pas mais la Rebook Pump Fury x Chanel ça reste un top. Et en 5, allez la 180 ADN pour laquelle on me sollicite régulièrement. Mais je la garderai, elle fait partie de mon ADN. Si je devais être une paire ça serait la Jordan 1 Chicago sans hésiter.

FP : Thomas, merci beaucoup pour cet échange c’était un plaisir. Pour finir, aurais-tu un mot à dire pour les amis et la famille de Footpatrol ?

Faites-vous kiffer ! GR ou hype l’important c’est d’être looké d’avoir un bon style et être intègre avec soi-même. Ne pas chercher à ressembler à quelqu’un, même si Instagram a dit qu’il fallait être comme ça ! Il faut s’inspirer mais être sur un copié collé, ce n’est pas intéressant. C’est ce que je reproche aux générations d’aujourd’hui. Il faut aussi que les choses se fassent, c’est pour ça que les anciens ont ouvert des portes. Il faut que ça continue, mais ce marché va se réguler. Je pense qu’on est proche d’un pallier de consommation qui va remettre le curseur au bon endroit, freiner un peu le resell et réguler les prix. En tous cas, ça me ferait plaisir. Merci à vous et longue vie à Footpatrol !

Au cours de notre échange, Thomas portait différents modèles de  New Balance 991 Made in UK. Retrouvez la paire en magasin et en ligne sur Footpatrol.fr.

Publication recommandée
Footpatrol X Keep Hush X adidas : Rencontre avec Implaccable et Carla Genus

01.06.23 General



Le 13 mai dernier, nous organisions une soirée avec Keep Hush et adidas pour fêter nos 5 ans à Paris. Pour la première fois de Keep Hush à Paris, nous avons souhaité mettre en avant les DJs et artistes proches de notre boutique parisienne. C’était l’occasion pour nous de discuter avec Implaccable et Carla Genus de leur rapport à la musique, à la ville de Paris et à la mode.

 

Implaccable

Peux-tu te présenter ?
Salut, moi c’est Implacclable.

Quand et comment tu as commencé la musique ?
J’ai commencé à faire mes premiers textes vers la 4e mais c’est uniquement depuis 3 ans, quand je suis arrivé à Paris, que je m’y suis mis sérieusement.

 

Qu’est ce que ça fait d’être à Paris et qu’est ce qui t’inspire ?
Quand je suis arrivé à Paris on s’est tout de suite mis en groupe avec Ricky Bishop, Twizzy et c’est cet environnement là qui stimule, on s’entraide, on se pousse tous vers le haut !

Qu’est-ce qui pour toi, rend Paris si unique ?
Je suis originaire de Guadeloupe, j’ai vécu toute ma vie là-bas. Quand je suis arrivé, il y a de ça presque 4 ans à Paris, tout va plus vite. Tu as des opportunités tous les jours ! C’est trop bien !

La mode a-t-elle une influence sur ta musique ?
Oui la mode influence ma musique forcement, je parle souvent des marques de mes potes !

En ce moment, qui t’inspire sur la scène musicale parisienne ?
Ricky Bishop, Twizzy Cinco, Big B, 8Ruki, Serane

Qu’est ce qu’adidas représente pour toi ?
C’est l’équipementier du Real Madrid, j’ai cette image depuis que je suis petit. Je suis trop content de faire cette soirée avec eux !

Carla Genus

Salut Carla, tu peux te présenter ?
Salut, moi c’est Carla Genius j’ai 24 ans je suis DJ et artiste chanteuse.

Quand et comment tu as commencé la musique ?
Officiellement depuis mes 18 ans ! Je sortais beaucoup en soirée, ça vient naturellement avec le temps ! Mais sinon depuis que je suis petite. J’aime trop la musique, c’est de famille, c’est la culture !

Qu’est ce que ça fait d’être à Paris et qu’est ce qui t’inspire ?
Être à Paris c’est trop cool, la ville est éclectique ! La nouvelle scène est trop forte, tout le monde fait de la musique ! Beaucoup de nouvelles meufs, beaucoup de nouveaux genres, c’est tellement bien ! Il y a une liberté qui n’était pas là avant. La nouvelle génération se libère, tout le monde à son truc.

Qu’est-ce qui pour toi, rend Paris si unique ?
Pour moi, la scène parisienne est unique, c’est le mélange des cultures, il y a de tout, des genres que l’on ne trouve nulle part ailleurs ! Shatta Bouyon, les Antilles françaises, les étrangers sont fous quand ils découvrent ça ! L’Afrique a beaucoup influencé Paris et c’est magnifique.

La mode et la culture ont-elles une influence sur ta musique ?
Bien sûr, la culture influencera ma musique. Étant Antillaise, j’opte souvent pour le dance hall et les sons afro. Quant à la mode, elle inspirera mes visuels et ma direction artistique, mais elle n’a aucune influence sur ma musique.

En ce moment, qui t’inspire sur la scène musicale parisienne ?
Je suis obligée de citer des meufs ! Ahahaha ! Le Juice, rappeuse trop trop chaude faut vraiment la suivre, Kay The Prodigy sur la nouvelle scène j’aime trop ! Et Jwles aussi, bon ce n’est pas une meuf, mais il est très fort.

Qu’est ce qu’adidas représente pour toi ?
adidas c’est la culture !

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