Footpatrol Meets I Sainté

24.02.23 Footpatrol Meets



Sainté est un artiste né à Leicester qui repousse les limites de la musique dans un paysage sonore et culturel en pleine évolution. Avec sa musique inspirée d’où il a grandi, il est écouté dans les plus hautes sphères de la scène musicale, et a contribué à l’apparition d’un nouveau positionnement du genre hip-hop au Royaume-Uni.

Sa musique étant profondément ancrée dans son identité et son style, nous l’avons rencontré à Paris à l’occasion de son Meet & Greet organisé chez Footpatrol.  Nous avons pu en savoir plus sur son œuvre, ses influences, et discuter de notre passion commune pour les sneakers.

FP : Salut Sainté, c’est un plaisir de t’avoir avec nous. Pourrais-tu te présenter en quelques mots pour les personnes qui ne te connaitraient pas encore ?

Sainté : Je suis tout simplement Sainté, mais vous pouvez aussi m’appeler YS. Je suis un créatif originaire d’une petite ville. J’essaye d’inspirer les gens à poursuivre leurs rêves, c’est tout.

FP :  Ces dernières semaines on a souvent eu l’occasion de te voir à Paris, particulièrement durant la Fashion Week. À chacune de tes apparitions ton style est toujours méticuleux (Needles, Canada Goose, Prada America’s Cup, NB, une veste Arc’teryx pas encore sortie portée lors de ton Colors show…). Quelle est ta relation avec la mode ?

Sainté : J’aime juste bien m’habiller. Si tu es bien habillé tu te sens beau et tu te sens bien ! J’ai joué au basket lorsque j’étais plus jeune, et la mode et le style ont toujours été très liés avec le sport. Pareil avec la musique. La mode et la musique sont très liés aussi.  J’adore jouer avec ces deux choses.

FP : Donc tu es tombé dans l’univers de la mode grâce au basket puis à la musique ?

Sainté : Je pense que c’est venu avec le basket lorsque j’étais plus jeune, mais j’ai toujours su que j’aimais ça en quelque sorte. Je ne pouvais pas toujours acheter les vêtements que je voulais, mais j’ai toujours su regarder quelque chose en me disant « c’est cool, je veux ça un jour ! ». Tout ça m’a mené à un point ou j’ai dû beaucoup travailler pour acheter les vêtements qui me plaisaient.

 FP : C’est cool. Tu as mentionné précédemment que la mode et la musique avaient un lien important. Comment la mode influence ta relation avec la musique ? Comment ces deux notions se rejoignent ?

Sainté : Pour être honnête, la mode m’aide beaucoup dans ma musique. J’écris à propos des choses que je fais, que j’aime, et les chose que je veux manifester. J’achète beaucoup de vêtements que j’aime, et il y a toujours quelque chose à dire dessus. Évidemment, ça me chauffe. Je ne dirais pas que c’est pour faire du “Flex”, mais pour pouvoir le présenter, le montrer aux gens et en parler. 

FP : Durant tes allers-retours entre Londres et Paris, quelles différences as-tu remarquées dans la culture des sneakers entre le Royaume-Uni et la France ? Par exemple, la TN ici à Paris contre les Air Max 95 qui sont iconiques à Londres.

Sainté : Ouais ! C’est l’une des choses que j’ai réalisées ! J’ai le sentiment d’être plus fan des TN. Mais récemment, avec les tendances en Angleterre, j’ai commencé à voir beaucoup d’Air Max 95 qui me plaisaient. J’ai l’impression qu’il y a beaucoup de chaussures spéciales ici. Le “Sneakers Game” est dingue à Paris. Les gens ici sont beaucoup plus ouverts à porter des choses différentes. En Angleterre, les gens portent aussi des choses différentes, mais on suit surtout des tendances.  Les gens portent ce que les autres portent. Ici, c’est similaire mais plus varié, particulièrement au niveau des chaussures.

FP : Aux vues de l’évolution du streetwear, des sneakers etc…, où penses-tu que la culture se dirige dans un avenir proche ?

Sainté : Je pense que ça va continuer de devenir de plus en plus fou ! Il y a beaucoup de nouveaux designs et de silhouettes qui apparaissent. C’est compliqué de pointer qui, quand, ou comment, mais je suis juste impatient de voir quelles collaborations ou nouveaux designs sortiront. Il y a beaucoup de directeurs artistiques au sein de différentes marques, et j’ai hâte de découvrir ce qu’ils feront pour retourner ce milieu.

FP : Y a-t-il des tendances récentes qui te plaisent plus que d’autres ?

Sainté : Aujourd’hui je suis un peu en dehors de tout ça et je ne prends pas le temps de garder un œil sur les tendances avec les voyages et la tournée. Mais il n’y a pas vraiment de tendance qui me plaise plus qu’une autre. Je me laisse juste attirer par ce qui me parle le plus, et je me dis :

« ok, ça je respecte ».

FP : Pour en revenir aux sneakers, comment vois-tu ta relation avec Footpatrol, et qu’est-ce qu’on représente pour toi ?

Sainté : Footpatrol est très important pour moi. J’adore les chaussures et FP a une sélection folle.  Je pense qu’on a énormément de choses à construire ensemble. Je me suis levé ce matin en me disant « Yooo je vais chez Footpatrol, let’s go ! », j’étais vraiment impatient. Je me suis assuré de porter des belles chaussures tu vois ? J’espère que ma relation avec Footpatrol va durer longtemps, on a énormément de paires sur lesquelles discuter !

FP : On l’espère aussi ! Quel type de sneakers/chaussures porterais-tu pour un concert ?

Sainté : Ça dépend de mon humeur, ce soir je vais sûrement porter mes Jordans 6 ou peut-être des Margiela Replicas.

FP : Quelles sont tes sneakers préférées ou les plus iconiques pour toi ? Peut-être une paire de ton enfance ?

Sainté : Honnêtement, je ne peux pas te donner de modèle en particulier. Aujourd’hui je porte des Jordan 6 et j’ai pour habitude de porter beaucoup de Jordan. Récemment, j’ai aussi beaucoup porté mes Dunk Off-White. Mais je ne pourrais pas choisir une paire en particulier, il y en a beaucoup trop. Cependant, une paire iconique… honnêtement, j’adore mes Air Force 1, et mes Jordan 1. J’ai aussi porté beaucoup de Jordan 11, mais j’ai arrêté car tout le monde commençait à les mettre haha.

Mais ouais, les Air Force 1 et Jordan 1 sont mes paires de tous les jours.

FP : Aimerais-tu un jour avoir ta propre chaussure à ton nom ? Si oui, quelle serait-elle ?

Sainté : C’est trop d’informations haha ! Mais oui j’aimerais avoir une chaussure à mon nom. Je vais faire en sorte que ça arrive. C’est en discussion, mais avec qui ? Je vais garer le secret, je ne peux rien dire pour le moment.

FP : Haha, ok ! On attend cela avec impatience alors. En attendant, y a-t-il des futures sorties que tu attends ?

Sainté : J’ai vu les New Balance en collaboration avec CDG. Tu les as-vus ? Je crois qu’elles sortent en décembre. Je les attends avec impatience. J’aime le cuir et les détails sur la paire. Quand je les ai vues, je me suis dit « elles sont belles, il me les faut ! ». C’est l’une des paires de chaussures pour lesquelles je suis le plus hypé.

FP : Sainté, c’était un plaisir de t’avoir avec nous ! Y a-t-il quelque chose que tu aimerais partager avec la famille et les amis de Footpatrol ? Ça peut être quelque chose d’enthousiasmant, un message de positivité, ce que tu veux.

Sainté : Je dirais que j’ai réalisé une chose dans ce domaine : c’est que tu dois être patient. La persistance et la patience sont des choses super importantes. Tu peux être fort, mais le fait que tu sois bon ne veut pas dire que tout va aller dans le bon sens. Tu peux ne pas être fort, mais si tu es patient cela ne veut pas dire que tu ne vas pas progresser. Les choses viendront naturellement à toi. La réponse à cette question est la persistance et la patience. Mais en même temps, il faut rester humble et garder ce qui t’anime. À partir de là, rien n’est trop grand. Tu as juste à attendre et observer car Dieu assure tes arrières !

Merci de m’avoir reçu. Peace !

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MB.02 : La nouvelle édition de la signature shoe de Lamelo Ball avec Puma arrive chez Footpatrol

17.02.23 General



Depuis maintenant bientôt 3 ans, le cadet de la famille Ball foule les parquets NBA. Drafté à la troisème place en 2020, le talentueux meneur de jeu des Hornets a eu droit à sa signature shoe en 2022.
Disponible en plusieurs déclinaisons, depuis 2022, elle revient pour une deuxième édition en ce début d’année 2023 dans deux coloris : Lake Green et Rick & Morty.
Très attendue avant sa sortie en 2022, la MB.01 a lancé une hype importante autour de Puma, qui depuis prend une place de plus en plus importante dans le monde du basketball. En effet, l’enseigne signe des joueurs toujours plus talentueux et importants comme le dominant pivot des Suns DeAndre Ayton, l’ex franchise player des Kings et des Pellica ns DeMarcus Cousins, le prospect Mikey Williams ou encore le All of Famer NBA Walt Frazier, avec qui Puma a conclu un contrat a vie.

Vous pouvez dès maintenant retrouver la MB.02 Jade en exclusivité chez Footpatrol, et à partir du 17/02 la Rick and Morty au prix de 150€.

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Footpatrol Discussions I Louis Marguier

14.02.23 Footpatrol Discussions



La semaine dernière, nous sommes partis à la rencontre du pianiste et compositeur Louis Marguier afin de lui poser des questions dans le cadre de notre format FP Discussions. Découvrez sa personne, son travail ainsi que son univers à travers cette interview.

FP :  Salut Louis, comment ça-va ? Peux-tu te présenter, nous parler de ton parcours et de ce que tu fais ? 

Louis Marguier : Yo, ça va, merci pour l’invitation. Moi, c’est Louis Marguier, j’ai 19 ans, je suis pianiste depuis plus de 10 ans. J’ai fait le parcours banal collège/lycée. Ensuite je me suis orienté vers un BTS audiovisuel spécialité son, parce que je ne savais pas encore si je voulais composer au piano plus tard ou faire un autre métier dans le son. J’ai compris avec le temps qu’il fallait que je m’oriente plutôt vers la composition.

FP :  D’après ce qu’on voit de toi sur les réseaux, la musique et plus particulièrement le piano occupent une grande partie de ta vie. Comment le piano s’est-il imposé dans tes compositions ? 

Louis Marguier : J’ai commencé à jouer très jeune, ma mère et un de mes frères jouaient et je m’amusais à jouer avec eux. Ensuite, j’ai pris des cours de piano. J’ai commencé en apprenant la musique classique, j’aimais bien réinterpréter les partitions comme je l’entendais. C’est comme ça que j’ai commencé à composer.

FP :  Peux-tu nous parler de tes inspirations et influences artistiques ? 

Louis Marguier : Je m’inspire beaucoup des autres musiciens/compositeurs, que ce soit dans mon entourage ou non. Je m’inspire beaucoup des rencontres et des discussions que j’ai avec des amis ou des artistes. Mes plus grosses influences artistiques sont des pianistes en général : Michel Legrand, Ruben Gonzalez, Bill Evans, ou des chanteurs comme Charles Aznavour, Jacques Brel…

FP : Qu’est-ce qui, selon toi, rend tes compositions différentes de celle des autres beatmakers ? Comment définirais-tu ton univers musical ?

Louis Marguier : J’essaye souvent de capter l’émotion d’un moment, le sentiment que j’ai dans certains lieux pour le retranscrire en musique. Que ce soit pour un morceau ou pour une loop, le processus de base est le même. Je m’éloigne de la création musicale pendant quelques jours, et j’essaye de proposer quelque chose de nouveau par rapport à la dernière fois. Je fais ça avant tout pour moi, pour me sentir bien. J’essaye de rendre ces compositions uniques en essayant de travailler le son de manière différente à chaque fois.

FP :  D’ailleurs, tu as récemment sorti une « Bank Kontakt de piano ». Peux-tu nous expliquer ta réflexion derrière ce genre de proposition ? 

Louis Marguier : Dans le monde du beatmaking c’est assez récurrent de voir passer des oneshot kit, drumkit, etc. Ce sont des fichiers audios de batterie/instrument qui servent à faire de la musique sur ordinateur. Comme ma vie se résume à 50% à jouer du piano, je trouvais l’idée intéressante de faire une Bank Kontakt du piano que j’utilisais pour créer mes morceaux, et de la vendre comme si je vendais un drumkit.

FP :  Tu es monté sur Paris avec 2 collègues ce week-end. Est-ce que tu as plus l’habitude de travailler en groupe ou solo ? 

Louis Marguier : Je travaille beaucoup seul à la base. Mais quand je travaille pour un artiste, on peut être 2-3 à travailler en collaboration. Sinon, je travaille généralement avec mes amis, ou je cherche à travailler avec de nouvelles personnes, que je les trouve intéressantes musicalement ou avec qui on peut être complémentaire.

FP :  Tu as eu l’occasion de travailler avec quelques noms de la nouvelle scène Rap française comme Khali. Peux-tu nous parler des origines de cette connexion ?

Louis Marguier : C’est Avlanche studio qui m’avait contacté. Ils avaient écouté ce que je faisais et ils avaient beaucoup aimé, ils m’ont donc invité à leur studio. On a fait une session avec Guapo du soleil et c’est là qu’on a fait la prod de « Umbrella ».

FP :  Selon toi, vers quoi se dirige la scène Rap actuelle en France ? 

Louis Marguier : Je ne saurais pas dire ahah, il y a de plus en plus de diversité donc ça ouvre plus de portes. Aujourd’hui tout le monde peut faire de la musique et tant mieux ! On a déjà vu les changements qu’il y a pu avoir grâce à cette facilité à créer. Mais malgré cela, il y a toujours un top streaming très similaire au niveau des rythmiques, des accords, des sonorités, des façons de poser ou de chanter. Je dirais que ça équilibre la balance et que les choses risquent de changer fortement.

FP :  Aujourd’hui, ton travail est principalement autour du Rap. Est-ce que tu souhaites également t’orienter vers d’autres styles musicaux ? 

Louis Marguier : Oui j’aimerais beaucoup composer pour des court-métrages, films, ou même pour de la pub. J’aimerais aussi m’orienter vers la pop, vers des chanteurs/chanteuses, ou encore la soul.

FP :  Est-ce qu’il y a d’autres artistes avec qui tu aimerais collaborer ?

Louis Marguier : Oui, il y en a plein ! En ce moment j’écoute beaucoup Pinkpantheress. La musique que je montre n’a rien avoir avec ce qu’elle fait, mais j’aimerais beaucoup produire pour elle.

FP :  Ton projet dont tu es le plus fier ? 

Louis Marguier : Récemment, dans ce qui est sorti, je suis plutôt fier du sample que j’ai fait dans le morceau « LA BELLE ET LA BETE » du projet Première Rencontre de Planaway en feat avec Lyre. Aussi, les derniers morceaux que j’ai composés, que ce soit pour moi ou pour des artistes, me ressemblent plus. À cause de certains évènements, ces 6 derniers mois, j’ai vraiment changé la manière dont je fabrique mes samples ou mes morceaux et je suis plutôt fier du rendu. Fier de ce que je propose aujourd’hui et je suis content de voir que le travail paye même quand on revient de loin.

FP :  Tu as des projets récents ou futurs dont tu souhaites nous parler ?  

Louis Marguier : Je peaufine un EP de piano/expérimental dans lequel je laisse ma musique s’exprimer.

FP : Pour finir, nous aimerions te remercier pour cette interview. Y a-t-il quelque chose que tu aimerais partager avec les amis et la famille de Footpatrol ?

Louis Marguier : Merci pour l’invitation, je n’ai pas cette chance de parler dans mes morceaux pour exprimer ce que je vis, ce que je ressens, merci de me donner cette opportunité.

J’espère que la musique que je vais proposer par la suite vous plaira !

Au cours de cette interview, Louis portait Nike Air Jordan I High 85 OG « White / Black ». Participez à la raffle, les inscriptions sont ouvertes jusqu’au Mardi 14 février 19h.

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