Footpatrol Meets | Lucas Chauvin a.k.a Supraw

07.09.23 Footpatrol Meets



À seulement 22 ans, Lucas fait partie des français avec l’une des collections les plus impressionnantes de sneakers. Au-delà des paires, il entretient sa marque Triple Sphère et se passionne pour de nombreuses activités. 
Dans notre nouveau Footpatrol Meets, nous sommes descendus à Toulouse afin de parler hiking, entourage, avenir, et bien sûr sneakers pour découvrir Lucas Chauvin a.k.a. Supraw.

Footpatrol Paris : Salut Lucas, comment vas-tu depuis notre dernier shoot ensemble à Marseille pour la Nike ACG Watercat+ ? 

Lucas Chauvin : Hello la team FP, tout va bien depuis notre shoot à Marseille ! J’ai passé un été mouvementé, entre GR20, course de trail et création !

FP : Pour ceux qui ne te connaitraient pas encore, peux-tu te presenter ?

LC : Supraw, 22 ans. Je fais de la peinture et j’ai une marque de vêtements.

FP : Au cours de ces dernières années, tu as fait beaucoup de choses, entre l’art, le skate, ta marque ou agrandir ta collection de sneakers, comment est-ce que tout a commencé ?

LC : Mon cerveau a besoin d’être stimulé en permanence. J’ai besoin de cette adrénaline de découverte. J’adore tester, expérimenter des choses… Encore plus quand elles sont à portée de main, et quand je commence quelque chose je le fais rarement à moitié !
En 2016, je suis rentré dans la sphère « sneakers » où j’ai découvert et appris pleins de choses. Ça m’a ouvert beaucoup de portes, permis de développer de nouvelles choses dans la création, et de rencontrer des belles personnes qui sont mes amis aujourd’hui.
C’était la première fois qu’une passion réunissait comme ça pour moi.

FP : En 2022, tu lances officiellement un hiking club avec tes potes. Comment t’est venue l’idée de fonder ce groupe ? 

LC : Cette idée m’est venue en pleine randonnée à la Réunion. Je n’ai pas une famille issue de la montagne qui m’a inculqué les valeurs de la randonnée très jeune, mais j’ai toujours grandi à la campagne, entre les forêts, les champs et les collines.
J’ai toujours eu un attrait pour la nature. Une année, mon père m’a emmené découvrir les Pyrénées. Le gigantisme des montagnes, la douceur de ses vallées et la liberté que dégageait la randonnée m’ont directement frappé.
En 2022, je suis parti avec ma mère à la Réunion, le paradis de la randonnée, notamment grâce à ses cirques et son volcan : le Piton de la Fournaise. C’est là-bas que j’ai compris que faire de la randonnée me procurait des sensations uniques de liberté, que ça me laissait être en paix avec moi-même, et ça laissait mon cerveau penser à tout un tas de choses. Vous savez, comme quand on est dans la douche et qu’on refait le monde ? 
J’adore partager ça avec des gens. En plus de ça, mes potes et moi on était capables de développer une gamme adaptée pour cette pratique ! Tous les éléments étaient réunis pour créer le TSHC !

FP : On sait que tes amis ont une place centrale dans tes projets. Qu’il s’agisse de ta marque ou bien du Hiking Club, comment interviennent-ils sur ces derniers ? 

LC : Sans mon entourage, je ne serais pas à 10% de ce que je suis capable de faire aujourd’hui. Sans eux, je n’aurais pas la confiance et l’énergie que je mets dans mes projets. Je suis très reconnaissant de la place qu’ils occupent dans ma vie, c’est très important pour moi la proximité que j’ai avec mon entourage. J’essaye au plus de les inclure dans mes projets, que ça soit pour les pop-up stores, les photos, ou lors du processus de création, etc.

FP : Tu as réalisé cette année une randonnée collaborative avec Nike, y a-t-il des marques avec lesquelles tu aimerais collaborer dans le futur ? Que ce soit pour la randonnée ou du textile. 

LC : La collaboration est toujours un sujet difficile. J’aime bien les connexions humaines avant l’aspect commercial, c’est pour cela que pour le moment, je n’ai aucune collaboration à mon actif. Après, si une marque technique nous propose de s’allier pour créer ensemble, je pense que ça serait super intéressant ! Mais mon vrai objectif en réalité, c’est de collaborer avec Quechua !

FP : On voit à travers tes réseaux que le hiking et maintenant le Trail sont des activités centrales pour toi. Qu’est-ce que ça t’apporte au quotidien ? Est-ce qu’il y a quelque chose que tu emmènes toujours avec toi ? 

LC : La simplicité d’apprécier. C’est si simple de partir, seul ou accompagné. Pour pas grand-chose, se balader dans des endroits immenses, où la nature parle, où tout est simple. Je pense que ça influe ma façon de voir la vie et le monde en général : la simplicité.

FP : Au-delà de ces activités, tu as d’autres passions, notamment le fixie, le skate, le dessin, mais surtout les baskets. Quelle a été la première paire que tu as eu du mal à obtenir ? 

LC : Cette passion commence en 2015. La Yeezy 350 “Turtle Dove” sort et pour moi, c’est un choc. Comme beaucoup d’enfants, au collège j’étais limité à une paire de chaussure par an, achetée à la Halle aux chaussures. Mais avec internet et le développement de la sneakers, Kanye West arrive même à toucher un petit mec de la campagne !
Après avoir découvert cette paire, je découvre tout le marché du street-wear. C’est en même temps que je découvre le rap américain, tout fait lien dans ma tête. J’ai l’impression de découvrir un nouveau monde, et dans mon collège de campagne, je suis le seul qui s’intéresse à ça. Ma première paire était une Vans Supreme Motion logo rouge. Mon père avait bien voulu avancer 40€ pour que je les achète. Après ça s’est enchainé assez rapidement, surtout qu’en parallèle, je commençais à vendre mes premiers dessins !! 

FP : Aujourd’hui, après la domination de Nike et Jordan, le marché est de plus en plus partagé avec des marques comme New Balance, adidas, Hoka ou encore Asics. Que penses-tu de l’évolution du milieu ?

LC : Je trouve cette évolution géniale ! L’ouverture vers d’autres silhouettes, ça donne de l’air frais à ce domaine, encore plus quand des marques comme Hoka, spécialisées dans le trail et le running, cherchent à développer des silhouettes techniques mais optimisées pour la vie de tous les jours.

FP : Suite à cela, ta façon de consommer a-t-elle évoluée ? Si oui, vers quel type de produits t’orientes-tu ? Outdoor, luxe, sportswear, street… ?

LC : Je consomme presque plus de vêtement, je les crée en fonction de mes besoins. Et pour la sneakers, j’ai fait le tour et trouvé les paires les plus rares qui me faisaient rêver. Maintenant, je m’oriente plus sur des paires confortables et résistantes pour tous les jours.

FP : Quels sont tes objectifs à court/moyen terme via Triple Sphère et le hiking club ?

LC : Avec le club le but va être de travailler des collections de plus en plus optimisées pour la randonnée. C’est un domaine précis qui demande beaucoup de travail. J’aimerais que sur le long terme, le TSHC devienne une référence dans le domaine de l’outdoor avec un équilibre entre pièces “créa” et pièce techniques, mais surtout qu’on travaille toujours tous les 8, et que tout le monde puisse travailler à plein-temps dans le TSHC.

FP : Y a-t-il d’autres domaines dans lesquels tu aimerais te lancer dans le futur ?

LC : La dernière chose dans laquelle je me suis lancée, c’est le trail, qui fait lien avec la randonnée. C’est une sorte de suite logique de la randonnée quand on veut allier performance, surpassement, adrénaline et montagne. J’aimerais vraiment devenir un ultra trailer amateur puis pouvoir faire des courses ultra-longue distance. J’ai notamment pour objectif de faire l’Ultra Trail du Mont Blanc dans 5 ans !

FP : Du fait de ton expérience, quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes créatifs qui te lisent aujourd’hui ? 

LC : Prenez le temps de vous comprendre vous-même, entourez-vous des gens qui vous poussent vers le haut, mais surtout, aimez et vivez !

FP : Merci beaucoup Lucas pour cette interview. Pour finir, aurais-tu un mot à dire aux amis et à la famille de Footpatrol ? 

LC : Je suis allé à Footpatrol pour la première fois en 2018, l’année d’ouverture du magasin à Paris et j’ai pu y rencontrer Sean Wotherspoon. FP a toujours été mon magasin parisien préféré, et je suis ravi de bosser avec cette équipe géniale aujourd’hui. MERCI FP <3

Publication recommandée
Ask TEAMFP Paris | Norvain

29.09.22 General



Cette semaine, nous vous avons présenté notre toute nouvelle plateforme “Ask TEAMFP”, que vous pouvez désormais consulter en direct sur notre site web.

Dans le but de vous rapprocher, vous, la communauté avec notre équipe magasin, au cours des deux prochaines semaines, nous vous présenterons certains des membres de l’équipe qui sont là pour vous offrir, un regard approfondi sur les produits, des recommandations sur les tailles en magasin et des conseils de stylisme, tout en étant capable de vous offrir une vision plus large de notre communauté.

Cette semaine, nous rencontrons Norvain. Né et ayant grandi en Guyane française. Norvain nous parlera de ses influences, de Paris, et de sa relation avec Footpatrol !

FP : Pour commencer, parle nous un peu de toi et d’où tu viens ?

Norvain : Salut ! Je m’appelle Norvain Cajuste, j’ai 23 ans. Je suis né et j’ai grandi en Guyane française, mais je suis haïtien. J’ai grandi dans une ville appelée Kourou, pas vraiment connue de tous mais nous sommes importants pour la technologie spatiale. J’ai une grande famille de 9 sœurs & frères, j’ai quitté la maison quand j’avais 14 ans pour vivre avec un de mes grands frères. Donc en 2014 j’ai atterri dans le 92, les Hauts-De-Seine, dans une ville qui s’appelle Châtenay-Malabry, où j’y ai fait mon lycée.

FP : Quand as-tu réalisé que tu avais une passion pour les baskets ?

Norvain : J’ai toujours eu ce lien avec les baskets parce qu’elles faisaient partie du voyage. Ma mère vendait dans mon quartier des chaussures et des vêtements qu’elle avait achetés au Suriname. Je me souviens de la première fois qu’elle nous a acheté à moi et à mon autre sœur, la Nike Rift, que nous appelions “Ninja”, j’étais si heureux.

FP : Depuis combien de temps travailles-tu pour Footpatrol ?

Norvain : Cela fait 5 mois maintenant.

FP : Qu’est-ce qui te plaît dans le fait de travailler pour Footpatrol/de faire partie de la communauté FP ?

Norvain : Travailler chez Footpatrol est une autre facette de la vente que je ne connaissais pas, j’aime le fait que nous puissions vendre des produits que nous aimons et qu’il soit plus simple de donner des conseils aux clients.

FP : Comment décrirais-tu ton style en trois mots ?

Norvain : Détendu / Facile / Frais

FP : Le Marais est une société très vivante avec beaucoup d’influence culturelle. Que représente le Marais pour toi ?

Norvain : Le Marais est le centre de Paris, c’est l’endroit où je peux me retrouver avec tous mes amis de partout, où je peux rencontrer de belles personnes.

FP : Quelle est ta chaussure préférée de tous les temps ?

Norvain : Ma paire préférée de tous les temps… je dirais les Yeezy Boots SS3 en noir.

FP : Quelles sont, selon toi, tes trois sorties préférées cette année ?

Norvain : Mes sorties préférées de cette année :

-Air Force 1 West Indies

-Asics Gel-1130 Kobe/Copenhague

-Air Adjust d’Ambush

FP : Comment décrirais-tu tes goûts musicaux ? Des artistes préférés en ce moment ?

Norvain : Mes goûts musicaux sont très variés. Mais mon artiste préféré en ce moment c’est Kodak Black.

FP : Comme tu le sais, c’est le 20ème anniversaire de Footpatrol, qu’est-ce que cela fait de faire partie de l’équipe pour une année aussi importante ?

Norvain : Faire partie de l’équipe pour de tels événements signifie beaucoup, c’est comme fêter mes débuts dans l’équipe et les autres années que nous allons voir ensemble, croisons les doigts !

FP : Que signifie pour toi un bon service client ?

Norvain : Un bon service client, c’est être conscient de la demande et des goûts du client, le but est de voir le client quitter le magasin avec un visage heureux et une toute nouvelle paire de chaussures.

FP : Pour finir, y a-t-il quelque chose que tu aimerais partager avec la communauté Footpatrol ?

Ne cherchez pas les chaussures à la mode, portez ce qui vous va bien.

Publication recommandée
Ask TEAMFP Paris | Kevin

29.09.22 General



Cette semaine, nous vous avons présenté notre toute nouvelle plateforme “Ask TEAMFP”, que vous pouvez désormais consulter en direct sur notre site web.

Dans le but de vous rapprocher, vous, la communauté avec notre équipe magasin, au cours des deux prochaines semaines, nous vous présenterons certains des membres de l’équipe qui sont là pour vous offrir, un regard approfondi sur les produits, des recommandations sur les tailles en magasin et des conseils de stylisme, tout en étant capable de vous offrir une vision plus large de notre communauté.

Cette semaine, nous rencontrons Kevin. Né et ayant grandi en banlieue parisienne, Kevin a travaillé pendant plusieurs années dans le secteur de la vente. Kevin nous parlera de ses influences, de Paris, et de sa relation avec Footpatrol !

FP : Pour commencer, parle nous un peu de toi et d’où tu viens ?

Kevin : Je m’appelle Kevin, j’ai 26 ans et je viens de la banlieue parisienne (95). Après plusieurs années dans la vente, j’ai atterri chez Footpatrol.

FP : Quand as-tu réalisé que tu avais une passion pour les baskets ?

Kevin : Depuis que je suis tout petit, je voyais toujours mon père porter des Air Max 90. Je trouvais ça cool, mais en tant que fan de foot depuis tout petit, j’utilisais toutes mes chaussures pour jouer. Ce n’est que lorsque j’étais en terminale au lycée qu’un de mes amis me parlait fréquemment de chaussures et avec le temps, j’ai commencé à m’y intéresser. Dès que j’ai eu un peu d’argent et après quelques achats, je me suis rendu compte que c’était un univers qui me passionnait.

FP : Depuis combien de temps travailles-tu pour Footpatrol ?

Kevin : Depuis 9 mois maintenant. On dirait que c’était hier, le temps passe si vite.

FP : Qu’est-ce qui te plaît dans le fait de travailler pour Footpatrol/de faire partie de la communauté FP ?

Kevin : Ce que j’aime chez Footpatrol, c’est l’atmosphère qui se dégage du magasin : il a sa propre identité. Elle favorise les échanges culturels liés à une passion commune avec les clients, ce qui peut mener à des discussions ou des rencontres plus qu’intéressantes.

FP : Comment décrirais-tu ton style en trois mots ?

Kevin : Street / Mélange d’influences / Cosy (j’aime être à l’aise dans ce que je porte)

FP : Le Marais est une société très vivante avec beaucoup d’influence culturelle. Que représente le Marais pour toi ?

Kevin : Il représente le centre de Paris avec son choix de magasins, de restaurants, de musées et de galeries d’art. C’est un quartier que j’apprécie, car on s’y sent bien. Si vous n’y êtes jamais allé, je vous invite à le faire au plus vite, ce quartier est très vivant.

FP : Quels sont tes trois meilleurs endroits à visiter dans Le Marais ?

Kevin : Footpatrol bien sûr (venez nous voir), les galeries Perrotin pour le côté culturel et la Place des Vosges si vous voulez vous détendre un peu après avoir visité tout le quartier.

FP : Quelle est ta chaussure préférée de tous les temps ?

Kevin : Le choix est compliqué, mais je dirais la Bapesta College Dropout, cette paire est tellement iconique.

FP : Quelles sont, selon toi, tes trois sorties préférées cette année ?

Kevin : Je dirais :

-Bapesta Jjjjound

-Air Max Sunder Comme des Garçons

-Asics Gel Kayano 14 Jjjjound

Ce sont les 3 paires qui ont fait mon année, bien sûr, il y a beaucoup d’autres sorties que je trouvais cool, mais je pense que ce sont mes 3 préférées (pour le moment).

FP : Comment décrirais-tu tes goûts musicaux ? Des artistes préférés en ce moment ?

Kevin : Mes goûts musicaux sont variés, je peux vraiment tout écouter. Je peux aller de la trap au jazz en passant par la pop et la DMV. Tout dépend de mon humeur. Celui que j’écoute le plus en ce moment est Autumn ! J’aime vraiment ce qu’il fait, le deuxième est Kanye (intemporel, Donda est dans mon panthéon des meilleurs albums) et puis Serane et Boofpaxkmooky qui sont très talentueux.

FP : Comme tu le sais, c’est le 20ème anniversaire de Footpatrol, qu’est-ce que cela fait de faire partie de l’équipe pour une année aussi importante ?

Kevin : C’est un honneur pour moi, j’ai connu Footpatrol en me promenant dans le Marais il y a 3 ans, j’ai apprécié l’ambiance de la boutique et j’ai rencontré Gabriel, aka Don Emotion, nous avons échangé et de fil en aiguille, il a transmis son amour pour cette marque.

FP : Que signifie pour toi un bon service client ?

Kevin : Un bon service clientèle est un échange entre le client et le vendeur : communication et bonne humeur. Le client ne vient pas seulement pour acheter ou voir nos produits, il vient aussi pour l’équipe et l’ambiance du magasin. Les gens aiment venir et nous devons faire en sorte de maintenir cette image.

FP : Peux-tu nous expliquer les avantages du service Ask Team FP ?

Kevin : C’est agréable pour le client d’avoir quelqu’un à qui parler pour toute recommandation. Cependant, étant une petite équipe dans un petit magasin, nous devons y prêter attention, il suffit qu’il y ait de l’agitation dans le magasin et que nous ne puissions pas répondre aux gens par manque de temps. Nous avons besoin d’un service clientèle Footpatrol dédié au site web et au service des demandes.

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