Footpatrol Meets | Lucas Chauvin a.k.a Supraw

07.09.23 Footpatrol Meets



À seulement 22 ans, Lucas fait partie des français avec l’une des collections les plus impressionnantes de sneakers. Au-delà des paires, il entretient sa marque Triple Sphère et se passionne pour de nombreuses activités. 
Dans notre nouveau Footpatrol Meets, nous sommes descendus à Toulouse afin de parler hiking, entourage, avenir, et bien sûr sneakers pour découvrir Lucas Chauvin a.k.a. Supraw.

Footpatrol Paris : Salut Lucas, comment vas-tu depuis notre dernier shoot ensemble à Marseille pour la Nike ACG Watercat+ ? 

Lucas Chauvin : Hello la team FP, tout va bien depuis notre shoot à Marseille ! J’ai passé un été mouvementé, entre GR20, course de trail et création !

FP : Pour ceux qui ne te connaitraient pas encore, peux-tu te presenter ?

LC : Supraw, 22 ans. Je fais de la peinture et j’ai une marque de vêtements.

FP : Au cours de ces dernières années, tu as fait beaucoup de choses, entre l’art, le skate, ta marque ou agrandir ta collection de sneakers, comment est-ce que tout a commencé ?

LC : Mon cerveau a besoin d’être stimulé en permanence. J’ai besoin de cette adrénaline de découverte. J’adore tester, expérimenter des choses… Encore plus quand elles sont à portée de main, et quand je commence quelque chose je le fais rarement à moitié !
En 2016, je suis rentré dans la sphère « sneakers » où j’ai découvert et appris pleins de choses. Ça m’a ouvert beaucoup de portes, permis de développer de nouvelles choses dans la création, et de rencontrer des belles personnes qui sont mes amis aujourd’hui.
C’était la première fois qu’une passion réunissait comme ça pour moi.

FP : En 2022, tu lances officiellement un hiking club avec tes potes. Comment t’est venue l’idée de fonder ce groupe ? 

LC : Cette idée m’est venue en pleine randonnée à la Réunion. Je n’ai pas une famille issue de la montagne qui m’a inculqué les valeurs de la randonnée très jeune, mais j’ai toujours grandi à la campagne, entre les forêts, les champs et les collines.
J’ai toujours eu un attrait pour la nature. Une année, mon père m’a emmené découvrir les Pyrénées. Le gigantisme des montagnes, la douceur de ses vallées et la liberté que dégageait la randonnée m’ont directement frappé.
En 2022, je suis parti avec ma mère à la Réunion, le paradis de la randonnée, notamment grâce à ses cirques et son volcan : le Piton de la Fournaise. C’est là-bas que j’ai compris que faire de la randonnée me procurait des sensations uniques de liberté, que ça me laissait être en paix avec moi-même, et ça laissait mon cerveau penser à tout un tas de choses. Vous savez, comme quand on est dans la douche et qu’on refait le monde ? 
J’adore partager ça avec des gens. En plus de ça, mes potes et moi on était capables de développer une gamme adaptée pour cette pratique ! Tous les éléments étaient réunis pour créer le TSHC !

FP : On sait que tes amis ont une place centrale dans tes projets. Qu’il s’agisse de ta marque ou bien du Hiking Club, comment interviennent-ils sur ces derniers ? 

LC : Sans mon entourage, je ne serais pas à 10% de ce que je suis capable de faire aujourd’hui. Sans eux, je n’aurais pas la confiance et l’énergie que je mets dans mes projets. Je suis très reconnaissant de la place qu’ils occupent dans ma vie, c’est très important pour moi la proximité que j’ai avec mon entourage. J’essaye au plus de les inclure dans mes projets, que ça soit pour les pop-up stores, les photos, ou lors du processus de création, etc.

FP : Tu as réalisé cette année une randonnée collaborative avec Nike, y a-t-il des marques avec lesquelles tu aimerais collaborer dans le futur ? Que ce soit pour la randonnée ou du textile. 

LC : La collaboration est toujours un sujet difficile. J’aime bien les connexions humaines avant l’aspect commercial, c’est pour cela que pour le moment, je n’ai aucune collaboration à mon actif. Après, si une marque technique nous propose de s’allier pour créer ensemble, je pense que ça serait super intéressant ! Mais mon vrai objectif en réalité, c’est de collaborer avec Quechua !

FP : On voit à travers tes réseaux que le hiking et maintenant le Trail sont des activités centrales pour toi. Qu’est-ce que ça t’apporte au quotidien ? Est-ce qu’il y a quelque chose que tu emmènes toujours avec toi ? 

LC : La simplicité d’apprécier. C’est si simple de partir, seul ou accompagné. Pour pas grand-chose, se balader dans des endroits immenses, où la nature parle, où tout est simple. Je pense que ça influe ma façon de voir la vie et le monde en général : la simplicité.

FP : Au-delà de ces activités, tu as d’autres passions, notamment le fixie, le skate, le dessin, mais surtout les baskets. Quelle a été la première paire que tu as eu du mal à obtenir ? 

LC : Cette passion commence en 2015. La Yeezy 350 “Turtle Dove” sort et pour moi, c’est un choc. Comme beaucoup d’enfants, au collège j’étais limité à une paire de chaussure par an, achetée à la Halle aux chaussures. Mais avec internet et le développement de la sneakers, Kanye West arrive même à toucher un petit mec de la campagne !
Après avoir découvert cette paire, je découvre tout le marché du street-wear. C’est en même temps que je découvre le rap américain, tout fait lien dans ma tête. J’ai l’impression de découvrir un nouveau monde, et dans mon collège de campagne, je suis le seul qui s’intéresse à ça. Ma première paire était une Vans Supreme Motion logo rouge. Mon père avait bien voulu avancer 40€ pour que je les achète. Après ça s’est enchainé assez rapidement, surtout qu’en parallèle, je commençais à vendre mes premiers dessins !! 

FP : Aujourd’hui, après la domination de Nike et Jordan, le marché est de plus en plus partagé avec des marques comme New Balance, adidas, Hoka ou encore Asics. Que penses-tu de l’évolution du milieu ?

LC : Je trouve cette évolution géniale ! L’ouverture vers d’autres silhouettes, ça donne de l’air frais à ce domaine, encore plus quand des marques comme Hoka, spécialisées dans le trail et le running, cherchent à développer des silhouettes techniques mais optimisées pour la vie de tous les jours.

FP : Suite à cela, ta façon de consommer a-t-elle évoluée ? Si oui, vers quel type de produits t’orientes-tu ? Outdoor, luxe, sportswear, street… ?

LC : Je consomme presque plus de vêtement, je les crée en fonction de mes besoins. Et pour la sneakers, j’ai fait le tour et trouvé les paires les plus rares qui me faisaient rêver. Maintenant, je m’oriente plus sur des paires confortables et résistantes pour tous les jours.

FP : Quels sont tes objectifs à court/moyen terme via Triple Sphère et le hiking club ?

LC : Avec le club le but va être de travailler des collections de plus en plus optimisées pour la randonnée. C’est un domaine précis qui demande beaucoup de travail. J’aimerais que sur le long terme, le TSHC devienne une référence dans le domaine de l’outdoor avec un équilibre entre pièces “créa” et pièce techniques, mais surtout qu’on travaille toujours tous les 8, et que tout le monde puisse travailler à plein-temps dans le TSHC.

FP : Y a-t-il d’autres domaines dans lesquels tu aimerais te lancer dans le futur ?

LC : La dernière chose dans laquelle je me suis lancée, c’est le trail, qui fait lien avec la randonnée. C’est une sorte de suite logique de la randonnée quand on veut allier performance, surpassement, adrénaline et montagne. J’aimerais vraiment devenir un ultra trailer amateur puis pouvoir faire des courses ultra-longue distance. J’ai notamment pour objectif de faire l’Ultra Trail du Mont Blanc dans 5 ans !

FP : Du fait de ton expérience, quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes créatifs qui te lisent aujourd’hui ? 

LC : Prenez le temps de vous comprendre vous-même, entourez-vous des gens qui vous poussent vers le haut, mais surtout, aimez et vivez !

FP : Merci beaucoup Lucas pour cette interview. Pour finir, aurais-tu un mot à dire aux amis et à la famille de Footpatrol ? 

LC : Je suis allé à Footpatrol pour la première fois en 2018, l’année d’ouverture du magasin à Paris et j’ai pu y rencontrer Sean Wotherspoon. FP a toujours été mon magasin parisien préféré, et je suis ravi de bosser avec cette équipe géniale aujourd’hui. MERCI FP <3

Recomended Post
La Air Max 97 “Silver Bullet” revient chez Footpatrol.

10.11.22 General



A l’occasion du 25ème anniversaire de la AM97, Nike continue de faire briller sa fameuse bulle d’air en rééditant sa version la plus renommée à ce jour : la Silver Bullet.

Inspiré par le train à grande vitesse japonais Shinkansen, le designer Christian Tresser a donné à la paire argentée un aspect futuriste avec une bulle d’air visible sur toute la longueur de la paire pour fêter les 10 ans du programme AIR MAX.

Le modèle constitué de cuir, de mesh argenté surplombé d’un swoosh rouge et de 3M réfléchissant jouit d’un grand succès en Italie lors de sa sortie en 1997, et donnera lieu en 2016 à une édition exclusive avec le drapeau italien cousu sur la languette ainsi que le talon de la paire, avant de ressortir dans les autres pays dans son coloris OG au cours de l’année 2017.

Après sa dernière réédition ainsi qu’une place au panthéon des sneakers, la AM97 est de retour ce vendredi 11 novembre chez Footpatrol dans son coloris OG.

 

 

Recomended Post
Paris et le Basketball : une histoire d’amour qui dure depuis des années

08.11.22 General



La troisième itération de la Jordan Delta vient de débarquer chez Footpatrol Paris et c’est à cette occasion que nous avons souhaité nous plonger plus profondément dans la culture streetball parisienne mêlant habilement sport et lifestyle, à l’instar de cette Jordan Delta 3. En effet, le nouveau modèle de la marque au Jumpman intègre notamment la technologie de mousse React et une semelle durable, faisant de la paire un modèle adapté à la pratique du basketball. Néanmoins la présence du daim et de cette maille respirante donnent à cette Delta 3 un aspect lifestyle et polyvalent complètement assumé par Jordan. C’est donc au gré des playgrounds parisiens que nous sommes partis à la découverte de cette paire dans la rue comme sur le terrain tout en explorant la richesse de la culture streetball de la Ville lumière.

Paris et le basketball : une histoire d’amour qui dure depuis des années

L’explosion connue par le basketball et sa culture depuis plus d’une décennie à travers le monde est indéniable. La NBA a su exporter et développer la culture américaine englobant ce sport, que ce soit à travers la mode, les jeux vidéos, le cinéma et bien évidemment le streetball. Le basketball a conquis le Vieux Continent il y a bien longtemps, mais à la différence du basket américain, le basket européen propose un jeu plus collectif, cérébral et bien moins flashy que celui proposé par nos confrères américains. Néanmoins, quand on parle de l’exportation de la culture streetball aux quatre coins du monde, il est difficile de ne pas évoquer la France et sa capitale. 

En effet, Paris est assurément la plus américaine des grandes villes de basketball en Europe. La capitale française et sa banlieue sont fortes d’une histoire très riche à ce niveau-là. Difficile de ne pas évoquer les trois clubs de Betclic Elite (Pro A) que renferme l’agglomération parisienne, le fameux tournoi du Quai 54 ou encore les innombrables playgrounds dont regorge Paris. Ces derniers sont surement l’essence même de ce qu’est le basketball parisien. Chaque playground de la Ville lumière est singulier et se démarque par son style de jeu particulier, son revêtement, ses paniers et surtout les joueurs qui y jouent. 

Le basketball joué à Pigalle, Glacière, Stalingrad ou Jemmapes est surement l’un des plus street de Paris, avec des terrains étroits sortant totalement des normes. À Porte de Charenton, Porte de Vanves ou Carpentier, on découvre un basketball plus académique  porté sur du 5v5 tout terrain. Enfin difficile de ne pas évoquer quelques pépites parisiennes, des playgrounds uniques de par leur cadre et les paysages alentour tels que Bir-Hakeim, Luxembourg ou encore Saint-Paul. Malgré les particularités observées sur chacun de ces terrains, l’identité du basket parisien reste la même partout : un jeu physique, compétitif et spectaculaire, directement inspiré du streetball new-yorkais.

Aujourd’hui, la communauté du basket parisien n’a jamais été aussi importante et reconnue. Les nouvelles générations découvrent l’immense culture et l’histoire du basketball grâce aux générations précédentes, qu’elles aient été bercées par Michael Jordan, Moustapha Sonko, Tracy McGrady ou Stephen Curry.

L’influence de la culture streetball sur la mode

Parler de la culture basketball sans évoquer la mode serait un blasphème. L’essence de ce sport mêlant performance, puissance, finesse et beauté en fait une vitrine idéale pour la mode et les marques le comprennent rapidement. Dès les années 1970 et 1980, Puma, Converse, Nike ou encore Jordan développent les premières sneakers prévues pour les basketteurs professionnels. Les premières « signature shoes » et elles quittent rapidement les parquets pour rejoindre la rue et finalement devenir des références dans la sneaker culture. À partir du début des années 2000, le basketball, le hip-hop et la mode créent des connexions plus étroites que jamais. Les frontières sont désormais de plus en plus fines, tant les créateurs de mode s’inspirent du basketball et inversement.

Dans ce sillage, il serait difficile de ne pas parler de NBA by Dia, une marque ayant connu un succès fulgurant durant les années 1990. Créée par le styliste franco-malien Mohamed Dia, NBA by Dia a proposé une collection directement inspirée du streetball et réalisée avec l’accord de licence de la NBA, rien que ça. Originaire de Sarcelles, Mohamed Dia a pu lancer sa marque avec l’aide de ses potes du 95, membres Secteur Ä et du Ministère Amer. Les collections NBA by Dia sont la quintessence du streetball des années 1990 et 2000, malgré le fait que les pièces soient vraiment ancrées dans cette époque.

En 2008, c’est une autre marque purement parisienne mêlant mode et streetball qui est fondée : il s’agit de Pigalle. Stéphane Ashpool est à l’origine de projet débutant avec un shop multimarque dans son 9e arrondissement natal. Face au succès grandissant de Pigalle, Ashpool commence à développer du merch puis de réelles collections. A$AP Rocky, Drake, Rihanna et LeBron James se mettent à porter du Pigalle et se rendent sur le mythique playground de la rue Duperré, devenu l’un des emblèmes du streetball parisien. Le shop Pigalle a fermé depuis peu, mais Stéphane Ashpool continue de faire vivre sa marque à travers la couture et direction artistique plus mature que jamais sans pour autant délaisser l’influence du basket dans sa démarche.

——————————————————

Il serait difficile d’évoquer tous les pans de cette histoire en quelques lignes, mais ce qui est certain, c’est que Paris est aujourd’hui une très grande ville de basket. L’été dernier, la capitale a notamment vu s’ouvrir le premier shop Basket4Ballers sur la place l’Hôtel de Ville et un NBA Store a également vu le jour cet été dans le 5e arrondissement. En parallèle, de nouvelles générations de basketteurs français émergent et comptent bien prouver leur talent au monde entier, si possible en rejoignant la Grande Ligue un jour. 

Les playgrounds parisiens n’ont probablement jamais été aussi fréquentés qu’aujourd’hui et la forte culture streetball de notre capitale à surement convaincu la NBA de faire son retour à Paris cette année en accueillant les Chicago Bulls face aux Detroit Pistons en janvier 2023, deux ans après le Milwaukee Bucks – Charlotte Hornets. Le plus grand tournoi de streetball du monde, le Quai 54, se déroule quant à lui toujours à Paris et devrait une fois de plus attirer les meilleurs joueurs de street du monde aux pieds de la Tour Eiffel. Autant d’éléments qui témoignent aujourd’hui de la richesse et de l’influence du streetball à la française.

Recomended Post
Footpatrol Meets | Arthur Lombardo A.K.A 1touche2bal

07.10.22 Footpatrol Meets



Certains d’entre vous se souviennent peut-être de notre format Footpatrol Meets, celui ci fait son grand retour cette année ! Souhaitant développer ce concept pour les années à venir, afin de rencontrer et mettre en lumière les personnes de notre communauté qui repoussent les limites de leur travail. Aujourd’hui  nous sommes parti à la rencontre de Arthur Lombardo A.K.A 1touche2bal.

Footpatrol : Salut Arthur, avant d’entrer dans le vif du sujet, on est ravi de te rencontrer ! Commençons par le commencement, comment vas-tu ?

Arthur LOMBARDO : Salut ! Je suis également ravi de pouvoir échanger avec vous ! À ce moment-là tout va au mieux, merci .

FP : Pour les personnes qui ne te connaitraient pas, est-ce que tu peux nous parler un peu de toi, ton parcours et de ton travail ? 

A.L :  Avec grand plaisir. Je m’appelle Arthur Lombardo, j’ai 24 ans, je fais principalement du design et de la direction artistique.

Pour ce qui est de mon travail, c’est quelque chose que j’ai un peu de mal à définir, je fais surtout ce qui me passionne. C’est donc assez transversal, je dirai que ce qui me captive le plus c’est le produit, son développement, son utilité, sa fonctionnalité et bien entendu son esthétique. Mon travail est d’essayer de concevoir ou de promouvoir au mieux, des pièces ou des marques qui ont un sens. En tout cas pour moi.

Pour ce qui est de mon parcours, j’ai évolué dans différents shops oscillant entre direction artistique, e-commerce, vente… Je suis passé chez Shibuya Quality Store, Jogging et chez The Next Door. J’ai décidé de tenter l’aventure seul pour un petit moment afin de pouvoir aiguiser mes lames, mais aussi laisser la place pour une expérience à l’international qui me permettra je l’espère d’accomplir mes objectifs.

FP : Ton travail semble très axé sur le Gorpcore ? À quel moment et qu’est-ce qui t’a poussé à t’intéresser à cette esthétique ? 

A.L : BRRRRRRR Gorpcore….. Ce mot me fait un peu froid dans le dos. Mais en somme, je comprends, on a besoin de mettre des mots sur des tendances ou des courants pour mieux les identifier.

Je ne m’identifie pas comme faisant partie d’une communauté Gorpcore, mais j’en ressens l’énergie. Ce que je peux dire pour moi, c’est que je suis issu du streetwear comme beaucoup, et j’ai eu ma période gros logo…  C’est vraiment en 2016, voulant suivre ma passion, j’ai fait des études de mode ou j’ai bien compris la notion du beau pour le beau, j’ai surtout compris que ça ne m’intéressait pas.  Et le vêtement qui réunissait le mieux à la fois, l’esthétique et la fonctionnalité était le vêtement dit « technique » ou en tout cas revêtant des textiles complexes et où les formes sont pensées pour l’ergonomie. Je m’égare, mais en gros cette esthétique pour moi, c’est un peu apparu comme une évidence, une voie que je devais suivre.

FP : On dit souvent que nous sommes la somme de nos influences, si tel est le cas pour toi aussi, qu’elles sont les personnes, les marques ou plus largement les mouvements qui t’inspirent ? 

A.L : Yes carrément, pour ma part les personnalités qui m’ont vraiment ouvert les yeux sur le vêtement et sa conceptualisation sont ;

◆ Massimo Osti pour sa philosophie du vêtement.

◆ Errolson hugh, pour son génie de l’ergonomie et son apport dans la conception d’un produit.

◆ Kiko kostadinov, pour l’esthétique et la vision forte et personnelle qu’il a su imposer

◆ Plus récemment Jean-Luc Ambridge, qui est pour moi l’un des plus gros potentiels à venir.

Pour ce qui est des marques y’en à vraiment beaucoup, mais je dirai GR1k, AndWander, Veilance, WTAPS….

FP : Tu nous as dit que tu souhaitais t’envoler pour la Corée prochainement, peux-tu nous en dire plus sur tes motivations ? 

A.L : Carrément ! C’est le projet à l’international dont je parlais plus haut ! La Corée ça fait un moment que j’y pense et je m’étais fait un plan de « pré-adulte » qui consistait à finir mon master, avoir une expérience pro et partir un an à l’international. Les deux premières étapes sont déjà cochées, il me manque plus qu’à partir haha.  J’y vais pour m’ouvrir à une nouvelle culture, mais aussi pour prendre beaucoup de niveau en design, j’ai déjà beaucoup de rencontre à faire là-bas. J’espère revenir grandi.

FP : Si tu devais choisir 3 projets parmi tout ce que tu as fait, lesquels choisirais-tu et pourquoi ?

A.L : Je considère que tout mon parcours jusqu’ici, c’est le prélude. Mais les concepts que je trouve les plus aboutis visuellement sont :

Mais aujourd’hui ce qui m’intéresse le plus c’est vraiment le design donc c’est ça dont je suis le plus fier je pense

FP : Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui essaient de réussir dans l’industrie créative ?

A.L : répondre à cette question ça voudrait dire que j’ai réussi ? Si c’est le cas, je suis incapable de répondre. Mais sinon toujours s’accrocher, saisir les opportunités, et surtout travailler.

FP : Arthur, nous aimerions te remercier pour le temps que tu nous as accordé aujourd’hui ! Y a-t-il quelque chose que tu aimerais partager avec la famille et les amis de Footpatrol pour clôturer le tout ? Un message de positivité, tout ce que tu veux.

A.L : Avec un grand plaisir ! Merci pour l’intérêt que vous m’avez porté ! À très vite !

 

Si vous souhaitez suivre Arthur, rendez-vous ici. Et si vous souhaitez mettre la main sur l’une des ASICS HS4-S GEL-Sonoma 15-50 GTX, rendez vous sur footpatrol.fr 

Recomended Post
Footpatrol pour la adidas Originals NMD S1 avec Dame Civile

12.08.22 General



Lors de sa première sortie en 2015, tout le monde se souviens de l’engouement suscité par la adidas Originals NMD. La NMD R1, qui était à l’origine une version limitée, a confirmé la tendance d’offrir une chaussure toujours plus légère semblable à une chaussette, avec un look moderne et épuré.

En réimaginant la franchise NMD pour 2022, adidas Originals nous a présenté la NMD S1. Une version moderne d’une silhouette déjà futuriste, on y perçoit clairement une nouvelle approche, tout en gardant un ADN bien défini. Avec sa tige légère, sa semelle intermédiaire contrastée et plus massive, elle reste fidèle à la forme originale de la NMD. Faisant entrer la NMD dans l’ère moderne, la technologie BOOST est désormais intégrée à une semelle intermédiaire élégante et aérodynamique aux propriétés semi-transparentes qui se prolonge par les célèbres trois bandes de la tige en Primeknit.

Pour célébrer le lancement de la adidas Originals NMD S1 “Black”, nous avons organisé une performance musicale exclusive avec le groupe @dame.civile.

En collaboration avec @adidasoriginals @footpatrol_ldn @cloudx.

 

Crédits :

Directrice : Lorraine Khamali @shotbylorraine
Producteur + 1er AD : Delenn Vaughan @dd.vaughan
Directeur de la photographie et monteur : Jovan Stennett @theeonlyjov
Rédacteur médias sociaux : Pedro Sepúlveda @o__spu
Chef électricien : Joe @lightingbyjoe
Preneur de son : Marco Baldassarre @marco.baldassarre.sound
Photographe : Melody Berkery @melodyberkery
Ingénieur du son : Rufus Ambler @rufusambler
Coloriste : Matt Butler @mattfuckinbutler
Maquilleuse : Amie Harfield @muahlondon
Styliste : Sharufa Yuma @sharufa__

Recomended Post
The North Face x Footpatrol | Test de la gamme VECTIV !

20.07.22 General



Chez Footpatrol, cela fait 20 ans que nous suivons ce qui se fait de mieux en matière de chaussures et ce que nous aimons par-dessus tout c’est de mettre la main sur les dernières release des marques que nous proposons afin de les mettre à l’épreuve.

Et c’est exactement ce que nous avons fait avec notre dernier venu dans notre large offre, nous avons nommé, The North Face. À cette occasion, nous avons rejoint l’équipe de Footpatrol Londres qui a organisé en collaboration avec The North Face un trail de 10km dans la campagne londonienne pour tester avec quelques heureux sélectionnés les tous derniers modèles de leur gamme VECTIV !

Mark Parry nous a fait l’honneur de sa présence tout au long du run. Avant le grand départ, Mark nous a présenté les différentes variantes de la gamme VECTIV !! Il nous a expliqué les avantages de chaque silhouette et quelles sont celles qui conviennent le mieux aux besoins individuels en matière de course, qu’il s’agisse de vitesse ou d’endurance ou de confort. Après, nous nous sommes bien sûr rendus dans la forêt pour une course amicale de 10 km pour voir de quoi il s’agissait !

Jetez un coup d’œil au retour en image de notre journée trail ci-dessous et assurez-vous de garder les yeux ouverts pour The North Face qui sera bientôt disponible sur Footpatrol. bientôt à Footpatrol… !

Recomended Post
Footpatrol x Mizuno Wave Rider 10 “Rust” | Lancement le 21.07.22

18.07.22 General



Footpatrol rencontre le grand air avec une autre collaboration très convoitée pour notre 20e anniversaire. Nous vous présentons notre dernier partenariat avec Mizuno sur la célèbre silhouette de la Wave Rider 10. Ce projet s’inspire de notre planète mère, la Terre, et se concentre sur le processus d’érosion des roches et d’altération des minéraux.

L’altération est un processus fondamental sur Terre et beaucoup de choses nous entourent comme l’eau, la glace, le sel, les acides et les plantes qui sont tous des agents de cette altération naturelle, et de par notre itération de la Wave Rider 10 nous avons choisi de mettre en valeur les processus naturels du monde qui nous entoure.

En se concentrant sur l’élément géographique de l’érosion, la Footpatrol Wave Rider 10 “Rust” est préparée dans une construction de matériaux mixtes, le daim à poils longs embellit l’avant de la chaussure et le collier latéral de la cheville. Un talon aéré en mesh fermé ajoute de la profondeur et de la texture, associé à des superpositions en daim lavé, le tout dans des coloris “Driftwood Brown”, “Berry Conserve” et “Green Milieu”, qui rappellent les couleurs observées aux différents stades de l’érosion.

Les insignes Runbird symboliques de Mizuno occupent leur place d’origine sur le flanc latéral, ainsi qu’un bijou d’inspiration rouille sur le graphisme du talon, complété par les logos respectifs des marques Mizuno et Footpatrol. La paire est équipée de la technologie Wave, un insert de plaque thermoplastique qui offre une combinaison unique d’amorti, de stabilité et de renvoi d’énergie à chaque pas pour un confort maximal. Les détails de la semelle intermédiaire mouchetée et de la semelle extérieure, en caoutchouc durable, complètent ce look avec une surface antidérapante, parfaite pour les aventures hors des sentiers battus. Chaque paire est livrée avec des lacets en corde de randonnée tricolore et la paire est vendue dans une boîte à chaussures Mizuno & Footpatrol créée pour l’occasion (disponible exclusivement chez Footpatrol).

Les Footpatrol x Mizuno Wave Rider 10 ‘Rust’ seront disponibles en magasin et en ligne le jeudi 21 juillet (disponibles en ligne à partir de 9h), au prix de 170€.

Recomended Post
Rencontre avec 47MEOW autour de la Nike Air Force 1 Mid “Paris”

10.07.22 General



Surnommée “uptowns” (en référence aux quartiers chics) et ayant fait son entrée sur le marché du lifestyle en 1982, la Air Force est tout simplement incomparable et constitue un joyau précieux pour de nombreux amateurs de Nike Air et autres. Cette année, le modèle célèbre 40 ans de design innovant avec une itération très convoitée, sa version Mid en hommage à Paris.

Faisant un clin d’œil à la ville lumière, cette silhouette se présente dans une base classique en cuir dans une palette de jaune avec des perforations aérées en triangle sur le bout de la chaussure. Le Swoosh est mis en évidence dans un bleu patriotique sur les côtés latéraux et sur le strap de maintien réglable à la cheville. Un système de laçage frontal permet de bien ajuster la chaussure, qui est également accessoirisée d’un bijou à l’image des plaques de rues parisiennes pour ajouter une touche d’authenticité supplémentaire. La semelle intermédiaire quant à elle est dotée d’un coussin d’air qui assure la flexibilité à chaque pas. La semelle extérieure, en caoutchouc, complète cette chaussure de ville offrant une adhérence optimale.

À l’occasion de cette sortie, nous nous sommes entretenus, avec 47MEOW pour en apprendre plus sur son travail, ses inspirations et sa créativité qui se cachent derrière sa musique. Nous l’avons accompagné sur son chemin jusqu’au “Studio Gouverneur”, elle qui navigue sur sa propre voie au sein de ce paysage sonore parisien en pleine expansion.

Retrouvez l’interview dans son intégralité ci-dessous :

Footpatrol : 47MEOW, avant d’entrer dans le vif du sujet, comment vas-tu ?

47MEOW : Ça va super , comme toujours on est là.

FP : Peux-tu nous parler un peu de toi et de ce que tu fais ?

47MEOW : Je fais de la musique : je chante, je rap, j’ai toujours baigné dans cet univers, ayant un père saxophoniste , j’ai moi-même fait du piano au conservatoire pendant 8 ans… Depuis j’ai perdu du niveau mais j’ai toujours l’oreille et je peux toujours composer mes trucs tranquillement.

FP : A quel âge as-tu réalisé que tu avais une passion pour la musique ?

47MEOW :  J’ai 26 ans je vais sur mes 27 merci mon Dieu. J’ai toujours aimé la musique, j’ai toujours eu cette passion pour l’écriture et la composition ce dont je n’étais pas du tout sûre c’est de me mettre à fond dedans et savoir pourquoi je le fais : faire ça pour l’argent, pour le plaisir ou bien pour les deux.

FP: Comment décrirais-tu ta musique en trois mots ?

47MEOW : Hummm En 3 mots efficaces ? Je dirai : Accessible / Authentique et diversifiée

FP : Venant d’un milieu musical avec beaucoup d’influences, quelles sont celles qui t’ont inspiré au début et t’inspirent aujourd’hui ?

47MEOW : Franchement j’ai pas l’impression que mes influences ont vraiment changées, je pense qu’elles se sont enrichies avec le temps. J’ai toujours eu beaucoup d’ admiration pour mon sang, c’est-à-dire mon Père et mon seul et unique grand frère qui m’ont pousser à commencer à faire de la musique. J’ai toujours été ouverte à tout type de genre musical, j’ai écouté du classique en partie grâce au conservatoire, beaucoup de Jazz avec mon père , ou encore des artistes Comme Pink, Avril lavigne , Fall out Boys, Paramore, Lauryn Hill, Aaliyah, Ève, Missy Elliott, mais aussi LIM, Cypress Hill, 36 mafia et j’en passe, tout ça grâce à mon frère … Aujourd’hui je continue à m’inspirer de tout ce qui me fait kiffer , je ne m’arrête pas à un style en particulier la musique c’est trop beau pour ne pas être curieux .

FP : Si tu devais choisir trois de tes tracks parmi toutes celles que tu as faites, quelles seraient-elles ?

47MEOW : Très dure comme question, mais en ce moment les 3 Tracks qui vont le mieux avec mon mood je dirai : Vie 2 Fou, ALALA (c’est pas sorti encore produit pr Djamal Cardenas) Et Ultra violet produit par Nikita

FP : Qu’est-ce qui, selon toi, rend ta musique différente de celle des autres artistes du paysage hip-hop français ?

47MEOW : J’sais pas, je fais mon truc à ma sauce et j’ai pas l’impression d’avoir déjà entendu ça quelque part j’ai envie de te dire. Je trouve que c’est une perte de temps de se comparer aux autres et j’ai déjà assez perdu de temps. Y’a pas de personnage et c’est bien ça mon délire comme bcp d’autres surement , 47MEOW c’est 100% moi IRL avec ce qui y’a de bon et de plus mauvais aussi , si ça plait tant mieux si ça plait pas tant pis c’est la vie !

FP : Y a-t-il des changements que tu aimerais voir dans l’industrie musicale française ?

47MEOW : Me voir « en Haut de l’affiche en 10 fois plus grand que n’importe qui… » si Dieu veut. S/O et RIP Aznavour. Rien à ajouter.

FP : Pour finir, nous aimerions te remercier pour cette interview. Y a-t-il quelque chose que tu aimerais partager avec les amis et la famille de Footpatrol ? Quels conseils donnerais-tu aux jeunes artistes qui essaient de percer dans la musique ? Cela peut être n’importe quoi, comme susciter l’enthousiasme des gens pour quelque chose, un message de positivité, tout ce que tu veux !

47MEOW : Croyez en vous ayez la foi. Y’a pas de secret plus tu prends conscience tôt que personne ne le fera à ta place, plus tu te conditionnes à faire du Sale mais Proprement.

 

Si vous souhaitez suivre, écouter ou re-écouter 47MEOW, rendez-vous ici. Et si vous souhaitez mettre la main sur l’une des Air Force 1 Mid “Paris” rendez vous sur footpatrol.fr 

Recomended Post
Footpatrol dévoile sa capsule avec Miles Wintner

29.06.22 General



Bravant son propre style hyperréaliste et étant continuellement acclamé pour sa manière ostentatoire d’illustrer la musique, nous avons fait appel à l’artiste Miles Wintner pour notre dernière commission. Nous avons demandé à Miles de créer une série de visuels inspirés par les différentes époques de la musique.

De son utilisation satirique de l’humour à son vaste catalogue de couvertures d’album éclectiques, Miles Wintner trouve toujours de nouvelles façons de donner un nouveau souffle aux archives. Répondant principalement aux besoins artistiques de la scène musicale indépendante et de bien d’autres.

Utilisant sa propre aspiration expérimentale et sa vision sur le monde de l’illustration d’album, Miles Wintner a créé trois itérations de t-shirts : Illusions”, “Time Stretch” et “Radials”, accompagné d’un hoodie, le tout inspiré par les différentes générations de la musique.

Faisant un clin d’œil à l’ère de la musique des années 80 et au design surréaliste, le t-shirt “Illusions” se présente dans un coton blanc immaculé avec le logo Footpatrol apposé sur la poitrine, tandis que le dos est recouvert d’un graphisme épuré et abstrait qui complète cette coupe conceptuelle. Le tee-shirt “Time Stretch” quant à lui est caractéristique de l’univers de la musique électronique et comprend le logo Footpatrol avec un graphique accentué au dos (ce dernier est également proposé dans en blanc).

Le T-shirt “radials” s’inspire des festivals de musique en plein air et se présente lui aussi en noir ou en blanc, suivie du marquage susmentionné et d’un visuel stylisé au dos. Cette coupe ample est également disponible en avant-première sous la forme d’un hoodie noir.

Retrouvez les dernières nouveautés de notre gamme Miles Wintner en magasin et en ligne !

Recomended Post
Soirée de lancement de la Saucony 3D Grid Hurricane

28.06.22 General



Pour célébrer la réédition de la célèbre silhouette 3D Grid Hurricane de Saucony, Footpatrol Paris a eu le plaisir d’organiser son lancement exclusif la semaine dernière pour rendre hommage à cette icône née il y a 26 ans.

Saucony a fait appel à l’artiste d’origine roumaine Ghica Popa qui a également réalisé une illustration originale pour notre flyer de lancement et pour les visuels des bières en collaboration avec Desperados. Travaillant avec pléthore de marques telles que Puma, Gucci, adidas et nous-même lors de notre précédente gamme de Communi-T, Ghica Popa était un choix évident pour la création de l’identité visuelle de l’event, en concevant un visuel de sneakers inspiré de ses célèbres dessins de véhicules en tout genre.

La Saucony 3D GRID, revenant à son design intemporel des années 90, a toujours été reconnue pour sa stabilité et son confort ainsi que pour son esthétique haut de gamme, comblant le fossé entre la performance athlétique et le “lifestyle”. Cette saison, Saucony nous offre deux nouvelles chaussures estivales pour votre rotation de cet été !

Le corps est dans un mesh aéré, tandis que les superpositions voisines en daim assurent la durabilité du modèle. Le logo se situe à l’avant du pied avec des broderies en relief sur le côté latéral et la languette. La technologie 3D Grid quant à elle, entoure la semelle intermédiaire pour garantir amorti et absorption des chocs. Sous le pied, on retrouve une semelle extérieure en caoutchouc qui parachève cette chaussure technique.

Pour animer la soirée, nous avons pu compter sur OG Drico aux platines et Desperados au bar qui ont su nous faire vibrer tout au long de l’évènement !!!

Nous tenons également à remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui sont venus. C’était tellement agréable de vous voir si nombreux !

La collection Saucony 3D Grid Hurricane est désormais disponible en magasin et en ligne !

Recomended Post