Footpatrol Meets | Lucas Chauvin a.k.a Supraw

07.09.23 Footpatrol Meets



À seulement 22 ans, Lucas fait partie des français avec l’une des collections les plus impressionnantes de sneakers. Au-delà des paires, il entretient sa marque Triple Sphère et se passionne pour de nombreuses activités. 
Dans notre nouveau Footpatrol Meets, nous sommes descendus à Toulouse afin de parler hiking, entourage, avenir, et bien sûr sneakers pour découvrir Lucas Chauvin a.k.a. Supraw.

Footpatrol Paris : Salut Lucas, comment vas-tu depuis notre dernier shoot ensemble à Marseille pour la Nike ACG Watercat+ ? 

Lucas Chauvin : Hello la team FP, tout va bien depuis notre shoot à Marseille ! J’ai passé un été mouvementé, entre GR20, course de trail et création !

FP : Pour ceux qui ne te connaitraient pas encore, peux-tu te presenter ?

LC : Supraw, 22 ans. Je fais de la peinture et j’ai une marque de vêtements.

FP : Au cours de ces dernières années, tu as fait beaucoup de choses, entre l’art, le skate, ta marque ou agrandir ta collection de sneakers, comment est-ce que tout a commencé ?

LC : Mon cerveau a besoin d’être stimulé en permanence. J’ai besoin de cette adrénaline de découverte. J’adore tester, expérimenter des choses… Encore plus quand elles sont à portée de main, et quand je commence quelque chose je le fais rarement à moitié !
En 2016, je suis rentré dans la sphère « sneakers » où j’ai découvert et appris pleins de choses. Ça m’a ouvert beaucoup de portes, permis de développer de nouvelles choses dans la création, et de rencontrer des belles personnes qui sont mes amis aujourd’hui.
C’était la première fois qu’une passion réunissait comme ça pour moi.

FP : En 2022, tu lances officiellement un hiking club avec tes potes. Comment t’est venue l’idée de fonder ce groupe ? 

LC : Cette idée m’est venue en pleine randonnée à la Réunion. Je n’ai pas une famille issue de la montagne qui m’a inculqué les valeurs de la randonnée très jeune, mais j’ai toujours grandi à la campagne, entre les forêts, les champs et les collines.
J’ai toujours eu un attrait pour la nature. Une année, mon père m’a emmené découvrir les Pyrénées. Le gigantisme des montagnes, la douceur de ses vallées et la liberté que dégageait la randonnée m’ont directement frappé.
En 2022, je suis parti avec ma mère à la Réunion, le paradis de la randonnée, notamment grâce à ses cirques et son volcan : le Piton de la Fournaise. C’est là-bas que j’ai compris que faire de la randonnée me procurait des sensations uniques de liberté, que ça me laissait être en paix avec moi-même, et ça laissait mon cerveau penser à tout un tas de choses. Vous savez, comme quand on est dans la douche et qu’on refait le monde ? 
J’adore partager ça avec des gens. En plus de ça, mes potes et moi on était capables de développer une gamme adaptée pour cette pratique ! Tous les éléments étaient réunis pour créer le TSHC !

FP : On sait que tes amis ont une place centrale dans tes projets. Qu’il s’agisse de ta marque ou bien du Hiking Club, comment interviennent-ils sur ces derniers ? 

LC : Sans mon entourage, je ne serais pas à 10% de ce que je suis capable de faire aujourd’hui. Sans eux, je n’aurais pas la confiance et l’énergie que je mets dans mes projets. Je suis très reconnaissant de la place qu’ils occupent dans ma vie, c’est très important pour moi la proximité que j’ai avec mon entourage. J’essaye au plus de les inclure dans mes projets, que ça soit pour les pop-up stores, les photos, ou lors du processus de création, etc.

FP : Tu as réalisé cette année une randonnée collaborative avec Nike, y a-t-il des marques avec lesquelles tu aimerais collaborer dans le futur ? Que ce soit pour la randonnée ou du textile. 

LC : La collaboration est toujours un sujet difficile. J’aime bien les connexions humaines avant l’aspect commercial, c’est pour cela que pour le moment, je n’ai aucune collaboration à mon actif. Après, si une marque technique nous propose de s’allier pour créer ensemble, je pense que ça serait super intéressant ! Mais mon vrai objectif en réalité, c’est de collaborer avec Quechua !

FP : On voit à travers tes réseaux que le hiking et maintenant le Trail sont des activités centrales pour toi. Qu’est-ce que ça t’apporte au quotidien ? Est-ce qu’il y a quelque chose que tu emmènes toujours avec toi ? 

LC : La simplicité d’apprécier. C’est si simple de partir, seul ou accompagné. Pour pas grand-chose, se balader dans des endroits immenses, où la nature parle, où tout est simple. Je pense que ça influe ma façon de voir la vie et le monde en général : la simplicité.

FP : Au-delà de ces activités, tu as d’autres passions, notamment le fixie, le skate, le dessin, mais surtout les baskets. Quelle a été la première paire que tu as eu du mal à obtenir ? 

LC : Cette passion commence en 2015. La Yeezy 350 “Turtle Dove” sort et pour moi, c’est un choc. Comme beaucoup d’enfants, au collège j’étais limité à une paire de chaussure par an, achetée à la Halle aux chaussures. Mais avec internet et le développement de la sneakers, Kanye West arrive même à toucher un petit mec de la campagne !
Après avoir découvert cette paire, je découvre tout le marché du street-wear. C’est en même temps que je découvre le rap américain, tout fait lien dans ma tête. J’ai l’impression de découvrir un nouveau monde, et dans mon collège de campagne, je suis le seul qui s’intéresse à ça. Ma première paire était une Vans Supreme Motion logo rouge. Mon père avait bien voulu avancer 40€ pour que je les achète. Après ça s’est enchainé assez rapidement, surtout qu’en parallèle, je commençais à vendre mes premiers dessins !! 

FP : Aujourd’hui, après la domination de Nike et Jordan, le marché est de plus en plus partagé avec des marques comme New Balance, adidas, Hoka ou encore Asics. Que penses-tu de l’évolution du milieu ?

LC : Je trouve cette évolution géniale ! L’ouverture vers d’autres silhouettes, ça donne de l’air frais à ce domaine, encore plus quand des marques comme Hoka, spécialisées dans le trail et le running, cherchent à développer des silhouettes techniques mais optimisées pour la vie de tous les jours.

FP : Suite à cela, ta façon de consommer a-t-elle évoluée ? Si oui, vers quel type de produits t’orientes-tu ? Outdoor, luxe, sportswear, street… ?

LC : Je consomme presque plus de vêtement, je les crée en fonction de mes besoins. Et pour la sneakers, j’ai fait le tour et trouvé les paires les plus rares qui me faisaient rêver. Maintenant, je m’oriente plus sur des paires confortables et résistantes pour tous les jours.

FP : Quels sont tes objectifs à court/moyen terme via Triple Sphère et le hiking club ?

LC : Avec le club le but va être de travailler des collections de plus en plus optimisées pour la randonnée. C’est un domaine précis qui demande beaucoup de travail. J’aimerais que sur le long terme, le TSHC devienne une référence dans le domaine de l’outdoor avec un équilibre entre pièces “créa” et pièce techniques, mais surtout qu’on travaille toujours tous les 8, et que tout le monde puisse travailler à plein-temps dans le TSHC.

FP : Y a-t-il d’autres domaines dans lesquels tu aimerais te lancer dans le futur ?

LC : La dernière chose dans laquelle je me suis lancée, c’est le trail, qui fait lien avec la randonnée. C’est une sorte de suite logique de la randonnée quand on veut allier performance, surpassement, adrénaline et montagne. J’aimerais vraiment devenir un ultra trailer amateur puis pouvoir faire des courses ultra-longue distance. J’ai notamment pour objectif de faire l’Ultra Trail du Mont Blanc dans 5 ans !

FP : Du fait de ton expérience, quels conseils pourrais-tu donner aux jeunes créatifs qui te lisent aujourd’hui ? 

LC : Prenez le temps de vous comprendre vous-même, entourez-vous des gens qui vous poussent vers le haut, mais surtout, aimez et vivez !

FP : Merci beaucoup Lucas pour cette interview. Pour finir, aurais-tu un mot à dire aux amis et à la famille de Footpatrol ? 

LC : Je suis allé à Footpatrol pour la première fois en 2018, l’année d’ouverture du magasin à Paris et j’ai pu y rencontrer Sean Wotherspoon. FP a toujours été mon magasin parisien préféré, et je suis ravi de bosser avec cette équipe géniale aujourd’hui. MERCI FP <3

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Frequent Players I Yawy

28.04.23 Frequent Players



Pour la première édition française du format « Frequent Players », nous partons à la rencontre de Yawy, DJ parisien. Animant régulièrement nos soirées dans la capitale. Il travaille aussi avec des artistes comme V3rtigo ou Captaine Roshi.

Découvrez au travers de cet article Michael Quicy-Jones a.k.a Yawy.

Salut Yawy, on espère que tu vas bien, merci de nous recevoir. Pour commencer peux-tu te présenter ?

Ça va et vous ? Merci à vous de ME recevoir, je suis béni. Biensur, moi c’est Yawy, 23 ans, DJ depuis maintenant 3 ans et j’habite à Paris.

De nombreux artistes musicaux racontent qu’ils sont tombés amoureux de la musique via ce que leurs parents écoutaient. Qu’en est-il pour toi ? Qu’est-ce qui t’a passionné et qui étaient tes artistes favoris dans ta jeunesse ?

C’est similaire pour ma part. Étant donné que mon père et mon grand frère font de la trompette, j’ai été pousse à jouer d’un instrument jeune. J’ai donc choisi la batterie. Plus tard, mon père a souhaité que je fasse du saxophone pour élargir ma vision.

Malheureusement, j’ai arrêté ces deux instruments et je regrette.

Aussi, j’ai toujours été passionné par les percussions. Je pense que c’est grâce à ma mère, que j’accompagnais à ses cours de danse.

Enfin, dans ma jeunesse mes artistes favoris variaient de 50 Cent et Ye à Muse ou Green Day, tout en passant par Daft Punk.

Comment t’es-tu pris de passion pour le DJing ? Comment ça a commencé ? Est-ce ton activité à plein temps ?

C’était pendant le confinement. Ça faisait un moment que je cherchais un moyen de partager mon amour pour la musique autrement qu’en rappant ou chantant (parceque je n’y arrivais pas). J’ai donc demandé à une amie de m’apprendre S/O Akirv <3.

Malheureusement ce n’est pas encore mon activité à plein temps.

Tu animes des scènes depuis 2020, quel est ton meilleur souvenir via cette activité ? Qu’est-ce qui t’a le plus marqué ? As-tu une scène favorite ?

Mon meilleur souvenir est La Cigale avec Captaine roshi. La ferveur, c’était fou. Et ma scène favorite est la soirée « PanameOlStarz » à la rotonde, l’énergie des gens était incroyable.

Depuis 3 ans tu as rencontré du monde dans le milieu. Y a-t-il des DJ qui t’ont impressionné ? qui t’ont inspiré ? Peut-être d’autres performers que des DJ…

Oui fort ! Quelques-uns me viennent en tête tels que Kiiki, Shaybyschai, Jael ou Kirou Kirou. Makala aussi m’impressionne vraiment sur scène.

On t’a régulièrement vu aux soirées parisiennes (Yard, Panam ol starz…), on t’a aussi vu sur scène avec V3rtigo ou Captain Roshi. Les environnements sont assez différents, as-tu une préférence ?

Dans ces deux cas, cela m’apporte énormément. Je n’ai donc pas de préférence, ce sont deux choses que je trouve incomparables.

À court/moyen terme as-tu des objectifs ? Si tu te sens d’en parler évidement.

J’aimerais m’exporter au-delà de la France. En Europe dans un premier temps. Puis dans le monde à plus long terme.

Au-delà de la musique, on t’a vu faire du mannequinat. Aimerais-tu te développer dans ce milieu ? 

Oui pourquoi pas, même si la musique reste ma priorité, c’est aussi quelque chose qui m’attire donc effectivement, je saisis chaque opportunité qui m’est offerte dans ce milieu.

Yawy, merci d’avoir répondu à nos questions ! As-tu un dernier mot pour ceux qui se lancent, ainsi que les amis et la famille de Footpatrol ?

Ça va être très basique mais travailler, être patient, s’entourer de bonnes ondes et toujours continuer car on est souvent plus proche qu’on ne le pense de cette chose qui va faire que notre travail est reconnu à sa juste valeur.

Aussi, merci Footpatrol, du lèche vitrine à l’interview, je suis très reconnaissant et béni. Je vous remercie encore.





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La Air Max 97 “Silver Bullet” revient chez Footpatrol.

10.11.22 General



A l’occasion du 25ème anniversaire de la AM97, Nike continue de faire briller sa fameuse bulle d’air en rééditant sa version la plus renommée à ce jour : la Silver Bullet.

Inspiré par le train à grande vitesse japonais Shinkansen, le designer Christian Tresser a donné à la paire argentée un aspect futuriste avec une bulle d’air visible sur toute la longueur de la paire pour fêter les 10 ans du programme AIR MAX.

Le modèle constitué de cuir, de mesh argenté surplombé d’un swoosh rouge et de 3M réfléchissant jouit d’un grand succès en Italie lors de sa sortie en 1997, et donnera lieu en 2016 à une édition exclusive avec le drapeau italien cousu sur la languette ainsi que le talon de la paire, avant de ressortir dans les autres pays dans son coloris OG au cours de l’année 2017.

Après sa dernière réédition ainsi qu’une place au panthéon des sneakers, la AM97 est de retour ce vendredi 11 novembre chez Footpatrol dans son coloris OG.

 

 

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Footpatrol Meets | Arthur Lombardo A.K.A 1touche2bal

07.10.22 Footpatrol Meets



Certains d’entre vous se souviennent peut-être de notre format Footpatrol Meets, celui ci fait son grand retour cette année ! Souhaitant développer ce concept pour les années à venir, afin de rencontrer et mettre en lumière les personnes de notre communauté qui repoussent les limites de leur travail. Aujourd’hui  nous sommes parti à la rencontre de Arthur Lombardo A.K.A 1touche2bal.

Footpatrol : Salut Arthur, avant d’entrer dans le vif du sujet, on est ravi de te rencontrer ! Commençons par le commencement, comment vas-tu ?

Arthur LOMBARDO : Salut ! Je suis également ravi de pouvoir échanger avec vous ! À ce moment-là tout va au mieux, merci .

FP : Pour les personnes qui ne te connaitraient pas, est-ce que tu peux nous parler un peu de toi, ton parcours et de ton travail ? 

A.L :  Avec grand plaisir. Je m’appelle Arthur Lombardo, j’ai 24 ans, je fais principalement du design et de la direction artistique.

Pour ce qui est de mon travail, c’est quelque chose que j’ai un peu de mal à définir, je fais surtout ce qui me passionne. C’est donc assez transversal, je dirai que ce qui me captive le plus c’est le produit, son développement, son utilité, sa fonctionnalité et bien entendu son esthétique. Mon travail est d’essayer de concevoir ou de promouvoir au mieux, des pièces ou des marques qui ont un sens. En tout cas pour moi.

Pour ce qui est de mon parcours, j’ai évolué dans différents shops oscillant entre direction artistique, e-commerce, vente… Je suis passé chez Shibuya Quality Store, Jogging et chez The Next Door. J’ai décidé de tenter l’aventure seul pour un petit moment afin de pouvoir aiguiser mes lames, mais aussi laisser la place pour une expérience à l’international qui me permettra je l’espère d’accomplir mes objectifs.

FP : Ton travail semble très axé sur le Gorpcore ? À quel moment et qu’est-ce qui t’a poussé à t’intéresser à cette esthétique ? 

A.L : BRRRRRRR Gorpcore….. Ce mot me fait un peu froid dans le dos. Mais en somme, je comprends, on a besoin de mettre des mots sur des tendances ou des courants pour mieux les identifier.

Je ne m’identifie pas comme faisant partie d’une communauté Gorpcore, mais j’en ressens l’énergie. Ce que je peux dire pour moi, c’est que je suis issu du streetwear comme beaucoup, et j’ai eu ma période gros logo…  C’est vraiment en 2016, voulant suivre ma passion, j’ai fait des études de mode ou j’ai bien compris la notion du beau pour le beau, j’ai surtout compris que ça ne m’intéressait pas.  Et le vêtement qui réunissait le mieux à la fois, l’esthétique et la fonctionnalité était le vêtement dit « technique » ou en tout cas revêtant des textiles complexes et où les formes sont pensées pour l’ergonomie. Je m’égare, mais en gros cette esthétique pour moi, c’est un peu apparu comme une évidence, une voie que je devais suivre.

FP : On dit souvent que nous sommes la somme de nos influences, si tel est le cas pour toi aussi, qu’elles sont les personnes, les marques ou plus largement les mouvements qui t’inspirent ? 

A.L : Yes carrément, pour ma part les personnalités qui m’ont vraiment ouvert les yeux sur le vêtement et sa conceptualisation sont ;

◆ Massimo Osti pour sa philosophie du vêtement.

◆ Errolson hugh, pour son génie de l’ergonomie et son apport dans la conception d’un produit.

◆ Kiko kostadinov, pour l’esthétique et la vision forte et personnelle qu’il a su imposer

◆ Plus récemment Jean-Luc Ambridge, qui est pour moi l’un des plus gros potentiels à venir.

Pour ce qui est des marques y’en à vraiment beaucoup, mais je dirai GR1k, AndWander, Veilance, WTAPS….

FP : Tu nous as dit que tu souhaitais t’envoler pour la Corée prochainement, peux-tu nous en dire plus sur tes motivations ? 

A.L : Carrément ! C’est le projet à l’international dont je parlais plus haut ! La Corée ça fait un moment que j’y pense et je m’étais fait un plan de « pré-adulte » qui consistait à finir mon master, avoir une expérience pro et partir un an à l’international. Les deux premières étapes sont déjà cochées, il me manque plus qu’à partir haha.  J’y vais pour m’ouvrir à une nouvelle culture, mais aussi pour prendre beaucoup de niveau en design, j’ai déjà beaucoup de rencontre à faire là-bas. J’espère revenir grandi.

FP : Si tu devais choisir 3 projets parmi tout ce que tu as fait, lesquels choisirais-tu et pourquoi ?

A.L : Je considère que tout mon parcours jusqu’ici, c’est le prélude. Mais les concepts que je trouve les plus aboutis visuellement sont :

Mais aujourd’hui ce qui m’intéresse le plus c’est vraiment le design donc c’est ça dont je suis le plus fier je pense

FP : Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui essaient de réussir dans l’industrie créative ?

A.L : répondre à cette question ça voudrait dire que j’ai réussi ? Si c’est le cas, je suis incapable de répondre. Mais sinon toujours s’accrocher, saisir les opportunités, et surtout travailler.

FP : Arthur, nous aimerions te remercier pour le temps que tu nous as accordé aujourd’hui ! Y a-t-il quelque chose que tu aimerais partager avec la famille et les amis de Footpatrol pour clôturer le tout ? Un message de positivité, tout ce que tu veux.

A.L : Avec un grand plaisir ! Merci pour l’intérêt que vous m’avez porté ! À très vite !

 

Si vous souhaitez suivre Arthur, rendez-vous ici. Et si vous souhaitez mettre la main sur l’une des ASICS HS4-S GEL-Sonoma 15-50 GTX, rendez vous sur footpatrol.fr 

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Ask TEAMFP Paris | Norvain

29.09.22 General



Cette semaine, nous vous avons présenté notre toute nouvelle plateforme “Ask TEAMFP”, que vous pouvez désormais consulter en direct sur notre site web.

Dans le but de vous rapprocher, vous, la communauté avec notre équipe magasin, au cours des deux prochaines semaines, nous vous présenterons certains des membres de l’équipe qui sont là pour vous offrir, un regard approfondi sur les produits, des recommandations sur les tailles en magasin et des conseils de stylisme, tout en étant capable de vous offrir une vision plus large de notre communauté.

Cette semaine, nous rencontrons Norvain. Né et ayant grandi en Guyane française. Norvain nous parlera de ses influences, de Paris, et de sa relation avec Footpatrol !

FP : Pour commencer, parle nous un peu de toi et d’où tu viens ?

Norvain : Salut ! Je m’appelle Norvain Cajuste, j’ai 23 ans. Je suis né et j’ai grandi en Guyane française, mais je suis haïtien. J’ai grandi dans une ville appelée Kourou, pas vraiment connue de tous mais nous sommes importants pour la technologie spatiale. J’ai une grande famille de 9 sœurs & frères, j’ai quitté la maison quand j’avais 14 ans pour vivre avec un de mes grands frères. Donc en 2014 j’ai atterri dans le 92, les Hauts-De-Seine, dans une ville qui s’appelle Châtenay-Malabry, où j’y ai fait mon lycée.

FP : Quand as-tu réalisé que tu avais une passion pour les baskets ?

Norvain : J’ai toujours eu ce lien avec les baskets parce qu’elles faisaient partie du voyage. Ma mère vendait dans mon quartier des chaussures et des vêtements qu’elle avait achetés au Suriname. Je me souviens de la première fois qu’elle nous a acheté à moi et à mon autre sœur, la Nike Rift, que nous appelions “Ninja”, j’étais si heureux.

FP : Depuis combien de temps travailles-tu pour Footpatrol ?

Norvain : Cela fait 5 mois maintenant.

FP : Qu’est-ce qui te plaît dans le fait de travailler pour Footpatrol/de faire partie de la communauté FP ?

Norvain : Travailler chez Footpatrol est une autre facette de la vente que je ne connaissais pas, j’aime le fait que nous puissions vendre des produits que nous aimons et qu’il soit plus simple de donner des conseils aux clients.

FP : Comment décrirais-tu ton style en trois mots ?

Norvain : Détendu / Facile / Frais

FP : Le Marais est une société très vivante avec beaucoup d’influence culturelle. Que représente le Marais pour toi ?

Norvain : Le Marais est le centre de Paris, c’est l’endroit où je peux me retrouver avec tous mes amis de partout, où je peux rencontrer de belles personnes.

FP : Quelle est ta chaussure préférée de tous les temps ?

Norvain : Ma paire préférée de tous les temps… je dirais les Yeezy Boots SS3 en noir.

FP : Quelles sont, selon toi, tes trois sorties préférées cette année ?

Norvain : Mes sorties préférées de cette année :

-Air Force 1 West Indies

-Asics Gel-1130 Kobe/Copenhague

-Air Adjust d’Ambush

FP : Comment décrirais-tu tes goûts musicaux ? Des artistes préférés en ce moment ?

Norvain : Mes goûts musicaux sont très variés. Mais mon artiste préféré en ce moment c’est Kodak Black.

FP : Comme tu le sais, c’est le 20ème anniversaire de Footpatrol, qu’est-ce que cela fait de faire partie de l’équipe pour une année aussi importante ?

Norvain : Faire partie de l’équipe pour de tels événements signifie beaucoup, c’est comme fêter mes débuts dans l’équipe et les autres années que nous allons voir ensemble, croisons les doigts !

FP : Que signifie pour toi un bon service client ?

Norvain : Un bon service client, c’est être conscient de la demande et des goûts du client, le but est de voir le client quitter le magasin avec un visage heureux et une toute nouvelle paire de chaussures.

FP : Pour finir, y a-t-il quelque chose que tu aimerais partager avec la communauté Footpatrol ?

Ne cherchez pas les chaussures à la mode, portez ce qui vous va bien.

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Ask TEAMFP Paris | Kevin

29.09.22 General



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Dans le but de vous rapprocher, vous, la communauté avec notre équipe magasin, au cours des deux prochaines semaines, nous vous présenterons certains des membres de l’équipe qui sont là pour vous offrir, un regard approfondi sur les produits, des recommandations sur les tailles en magasin et des conseils de stylisme, tout en étant capable de vous offrir une vision plus large de notre communauté.

Cette semaine, nous rencontrons Kevin. Né et ayant grandi en banlieue parisienne, Kevin a travaillé pendant plusieurs années dans le secteur de la vente. Kevin nous parlera de ses influences, de Paris, et de sa relation avec Footpatrol !

FP : Pour commencer, parle nous un peu de toi et d’où tu viens ?

Kevin : Je m’appelle Kevin, j’ai 26 ans et je viens de la banlieue parisienne (95). Après plusieurs années dans la vente, j’ai atterri chez Footpatrol.

FP : Quand as-tu réalisé que tu avais une passion pour les baskets ?

Kevin : Depuis que je suis tout petit, je voyais toujours mon père porter des Air Max 90. Je trouvais ça cool, mais en tant que fan de foot depuis tout petit, j’utilisais toutes mes chaussures pour jouer. Ce n’est que lorsque j’étais en terminale au lycée qu’un de mes amis me parlait fréquemment de chaussures et avec le temps, j’ai commencé à m’y intéresser. Dès que j’ai eu un peu d’argent et après quelques achats, je me suis rendu compte que c’était un univers qui me passionnait.

FP : Depuis combien de temps travailles-tu pour Footpatrol ?

Kevin : Depuis 9 mois maintenant. On dirait que c’était hier, le temps passe si vite.

FP : Qu’est-ce qui te plaît dans le fait de travailler pour Footpatrol/de faire partie de la communauté FP ?

Kevin : Ce que j’aime chez Footpatrol, c’est l’atmosphère qui se dégage du magasin : il a sa propre identité. Elle favorise les échanges culturels liés à une passion commune avec les clients, ce qui peut mener à des discussions ou des rencontres plus qu’intéressantes.

FP : Comment décrirais-tu ton style en trois mots ?

Kevin : Street / Mélange d’influences / Cosy (j’aime être à l’aise dans ce que je porte)

FP : Le Marais est une société très vivante avec beaucoup d’influence culturelle. Que représente le Marais pour toi ?

Kevin : Il représente le centre de Paris avec son choix de magasins, de restaurants, de musées et de galeries d’art. C’est un quartier que j’apprécie, car on s’y sent bien. Si vous n’y êtes jamais allé, je vous invite à le faire au plus vite, ce quartier est très vivant.

FP : Quels sont tes trois meilleurs endroits à visiter dans Le Marais ?

Kevin : Footpatrol bien sûr (venez nous voir), les galeries Perrotin pour le côté culturel et la Place des Vosges si vous voulez vous détendre un peu après avoir visité tout le quartier.

FP : Quelle est ta chaussure préférée de tous les temps ?

Kevin : Le choix est compliqué, mais je dirais la Bapesta College Dropout, cette paire est tellement iconique.

FP : Quelles sont, selon toi, tes trois sorties préférées cette année ?

Kevin : Je dirais :

-Bapesta Jjjjound

-Air Max Sunder Comme des Garçons

-Asics Gel Kayano 14 Jjjjound

Ce sont les 3 paires qui ont fait mon année, bien sûr, il y a beaucoup d’autres sorties que je trouvais cool, mais je pense que ce sont mes 3 préférées (pour le moment).

FP : Comment décrirais-tu tes goûts musicaux ? Des artistes préférés en ce moment ?

Kevin : Mes goûts musicaux sont variés, je peux vraiment tout écouter. Je peux aller de la trap au jazz en passant par la pop et la DMV. Tout dépend de mon humeur. Celui que j’écoute le plus en ce moment est Autumn ! J’aime vraiment ce qu’il fait, le deuxième est Kanye (intemporel, Donda est dans mon panthéon des meilleurs albums) et puis Serane et Boofpaxkmooky qui sont très talentueux.

FP : Comme tu le sais, c’est le 20ème anniversaire de Footpatrol, qu’est-ce que cela fait de faire partie de l’équipe pour une année aussi importante ?

Kevin : C’est un honneur pour moi, j’ai connu Footpatrol en me promenant dans le Marais il y a 3 ans, j’ai apprécié l’ambiance de la boutique et j’ai rencontré Gabriel, aka Don Emotion, nous avons échangé et de fil en aiguille, il a transmis son amour pour cette marque.

FP : Que signifie pour toi un bon service client ?

Kevin : Un bon service clientèle est un échange entre le client et le vendeur : communication et bonne humeur. Le client ne vient pas seulement pour acheter ou voir nos produits, il vient aussi pour l’équipe et l’ambiance du magasin. Les gens aiment venir et nous devons faire en sorte de maintenir cette image.

FP : Peux-tu nous expliquer les avantages du service Ask Team FP ?

Kevin : C’est agréable pour le client d’avoir quelqu’un à qui parler pour toute recommandation. Cependant, étant une petite équipe dans un petit magasin, nous devons y prêter attention, il suffit qu’il y ait de l’agitation dans le magasin et que nous ne puissions pas répondre aux gens par manque de temps. Nous avons besoin d’un service clientèle Footpatrol dédié au site web et au service des demandes.

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Footpatrol pour la adidas Originals NMD S1 avec Dame Civile

12.08.22 General



Lors de sa première sortie en 2015, tout le monde se souviens de l’engouement suscité par la adidas Originals NMD. La NMD R1, qui était à l’origine une version limitée, a confirmé la tendance d’offrir une chaussure toujours plus légère semblable à une chaussette, avec un look moderne et épuré.

En réimaginant la franchise NMD pour 2022, adidas Originals nous a présenté la NMD S1. Une version moderne d’une silhouette déjà futuriste, on y perçoit clairement une nouvelle approche, tout en gardant un ADN bien défini. Avec sa tige légère, sa semelle intermédiaire contrastée et plus massive, elle reste fidèle à la forme originale de la NMD. Faisant entrer la NMD dans l’ère moderne, la technologie BOOST est désormais intégrée à une semelle intermédiaire élégante et aérodynamique aux propriétés semi-transparentes qui se prolonge par les célèbres trois bandes de la tige en Primeknit.

Pour célébrer le lancement de la adidas Originals NMD S1 “Black”, nous avons organisé une performance musicale exclusive avec le groupe @dame.civile.

En collaboration avec @adidasoriginals @footpatrol_ldn @cloudx.

 

Crédits :

Directrice : Lorraine Khamali @shotbylorraine
Producteur + 1er AD : Delenn Vaughan @dd.vaughan
Directeur de la photographie et monteur : Jovan Stennett @theeonlyjov
Rédacteur médias sociaux : Pedro Sepúlveda @o__spu
Chef électricien : Joe @lightingbyjoe
Preneur de son : Marco Baldassarre @marco.baldassarre.sound
Photographe : Melody Berkery @melodyberkery
Ingénieur du son : Rufus Ambler @rufusambler
Coloriste : Matt Butler @mattfuckinbutler
Maquilleuse : Amie Harfield @muahlondon
Styliste : Sharufa Yuma @sharufa__

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The North Face x Footpatrol | Test de la gamme VECTIV !

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Chez Footpatrol, cela fait 20 ans que nous suivons ce qui se fait de mieux en matière de chaussures et ce que nous aimons par-dessus tout c’est de mettre la main sur les dernières release des marques que nous proposons afin de les mettre à l’épreuve.

Et c’est exactement ce que nous avons fait avec notre dernier venu dans notre large offre, nous avons nommé, The North Face. À cette occasion, nous avons rejoint l’équipe de Footpatrol Londres qui a organisé en collaboration avec The North Face un trail de 10km dans la campagne londonienne pour tester avec quelques heureux sélectionnés les tous derniers modèles de leur gamme VECTIV !

Mark Parry nous a fait l’honneur de sa présence tout au long du run. Avant le grand départ, Mark nous a présenté les différentes variantes de la gamme VECTIV !! Il nous a expliqué les avantages de chaque silhouette et quelles sont celles qui conviennent le mieux aux besoins individuels en matière de course, qu’il s’agisse de vitesse ou d’endurance ou de confort. Après, nous nous sommes bien sûr rendus dans la forêt pour une course amicale de 10 km pour voir de quoi il s’agissait !

Jetez un coup d’œil au retour en image de notre journée trail ci-dessous et assurez-vous de garder les yeux ouverts pour The North Face qui sera bientôt disponible sur Footpatrol. bientôt à Footpatrol… !

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Interview de Julia Chiang, Vault By Vans For IWD

11.03.22 General



Cette année, en mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, Vault by Vans nous à invité à leur évènement en collaboration avec Sarah Andelman. Fondatrice de l’agence d’édition et de création Just An Idea et cofondatrice et ancienne directrice de la création de Colette, le légendaire concept store parisien qui a brouillé les frontières entre le style, la musique, l’art et le design. Figure emblématique de la mode et du streetwear, Sarah Andelman a organisé plus de 200 expositions pour la galerie, planifié des centaines de présentations uniques en leur genre et visuellement immersives ainsi que lancé d’innombrables collaborations et partenariats exclusifs. Ce travail de sélection ne met pas seulement en évidence son goût irréprochable et sa passion pour le storytelling, mais il l’amène encore plus loin dans le vaste réseau des femmes qui nous inspirent.

Grâce à son partenariat avec Vault by Vans, Sarah Andelman réunit un groupe de quatre femmes inspirantes du monde entier, Julia Chiang, Fumiko Imano , Sindiso Khumalo et Soko réunies avec amour pour célébrer chaque jour la Journée internationale des droits de la femme.

Chaque artiste a été triée sur le volet par Sarah et a créé une collection limitée de chaussures et de vêtements qui sera disponible pour les adultes et les enfants. La collection Vault by Vans créée par Sarah Andelman est déjà en vente chez certains revendeurs Vault by Vans.

Nous avons eu la chance de nous entretenir avec Julia Chiang qui a décidé de se réapproprier la Vans Authentic LX pour l’occasion.

 

Pour les personnes qui ne seraient pas familières avec votre travail ? Pourriez-vous nous expliquer brièvement qui vous-êtes et ce que vous faites ? 

Je suis une artiste originaire et travaillant à Brooklyn. Mon travail consiste majoritairement à la création de peinture, la réalisation de sculpture en céramique et je suis aussi maman de deux petites filles. 

Quand avez-vous pris conscience de votre passion pour l’art ? 

Mes premiers souvenirs sont remplis de moi en train de créer. Nous n’étions pas une famille axée jouets ou télévision, donc dès que nous avions du temps libre, nous le passions dehors ou à créer des choses de toutes sortes. J’ai toujours aimé faire les deux et cela fait partie intégrante de moi depuis aussi loin que je puisse me souvenir. 

Pouvez-vous nous raconter comment vous avez fait la rencontre de Sarah Andelman et comment la collaboration à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme a-t-elle eu lieu ? 

J’ai rencontré Sarah via des amis il y a quelques années de ça et il s’est passé plusieurs années avant que j’ai l’opportunité de lui partager mon travail. En 2012, Sarah m’a invité à exposer dans son tant regretté magasin et galerie, Colette. Je me sens privilégié de faire partie de cette collaboration et de pouvoir travailler à nouveau avec Sarah.

Votre nouvelle collection Authentic LX avec Vans est décrite comme une représentation imaginaire de la façon dont les chaussures et les vêtements vivraient dans le monde réel, comment cette collection reflète-t-elle votre propre identité et le travail que vous créez ?

Je suis une personne très active, j’aime pratiquer plein de sports différents et courir partout avec mes enfants et leurs amis. Je voulais créer des pièces que je pouvais imaginer sur des amis et leurs enfants et sur nous tous, vivant nos vies, faisant ce que nous aimons et fonctionnant de manière concrète. Entourée d’artistes, de skaters, de surfeurs, de parents, d’artistes, d’enseignants, j’imagine ces pièces sur chacun d’entre nous. 

Qu’est-ce que signifie la journée internationale des droits de la femme pour vous ? 

C’est une journée pour prendre du recul et reconnaître l’importance des femmes dans nos vies. C’était nécessaire, lors de la création de cette journée et il est d’autant plus important de la célébrer aujourd’hui car les droits des femmes sont remis en question quotidiennement. S’il y a des choses à célébrer, il y a tout autant, sinon plus, à combattre.

Pensez-vous qu’il y a eu un changement depuis, pour les femmes, dans l’industrie de la création ?

Je ne suis pas sûre d’être la mieux placée pour en parler car je travaille principalement seule dans le monde de la création et pas directement au sein des institutions, mais j’ai l’impression que les femmes ont plus d’opportunités. Je pense simplement qu’elles ne reçoivent pas la reconnaissance de leur travail et de leurs réalisations, ni les titres ou les salaires des hommes qui les entourent.

Comment vos enfants vous inspirent-ils au quotidien dans votre travail/vie privée ? 

Mes enfants sont pleins de questions et d’enthousiasme pour la vie. Ils me rappellent chaque jour de sortir de ma routine et de me mettre au défi, de regarder le monde qui m’entoure d’une manière différente, de ne pas rester sur mes acquis. Ils m’incitent à faire mieux, car l’avenir leur appartient. Ils sont aussi les premiers à me dire s’ils aiment ou n’aiment pas quelque chose que j’ai fait !

Quels sont les principaux défis auxquels vous êtes confronté dans votre travail de création ? 

Le temps. Il n’y a jamais assez de temps. Mais je m’habitue à ce sentiment et j’apprends que cela est normal.

Quand avez-vous réalisé que cette carrière était faite pour vous ? 

Lorsque j’étudiais l’histoire de l’art à l’école et que je prenais des cours en parallèle, j’ai toujours pensé que pour être un artiste, il fallait être célèbre pour survivre. J’ai eu un professeur extraordinaire, Kirby Gookin, qui m’a fait connaître une communauté d’artistes à New York, dont sa femme, l’artiste Robin Kahn. Grâce à eux, j’ai réalisé que je pouvais jongler avec les emplois et trouver du temps pour faire de l’art et continuer à vivre. Robin était et est toujours une mère et une artiste extraordinaire. Elle était une inspiration sur la façon de faire ce que l’on aime et de soutenir les gens que l’on aime. Au fil du temps, les choses ont évolué et le temps que je consacre à mon studio s’est accru, tandis que mes emplois de jour ont diminué. Je n’ai jamais imaginé ne pas créer, mais je n’ai jamais pensé que je pourrais en faire ma vie et mon travail jusqu’à ce que cela se réalise.

Avez-vous des conseils à donner aux futures générations de femmes désireuses de poursuivre une carrière similaire à la vôtre ? 

Suivez ce que vous aimez et ce que vous vous imaginez faire de votre vie. Cela peut changer, alors faites attention à vous. Je pense qu’il est utile de faire partie d’une communauté dans laquelle vous vous reconnaissez. J’ai un côté très pratique et un vrai rêveur, et l’équilibre peut être difficile à trouver. Être organisé et efficace avec le temps m’a beaucoup aidé. Mais tout le monde est différent. Je pense qu’il est important d’être honnête avec soi-même et, à partir de là, de faire ce qui est réalisable au moment donné. 

Pour finir, nous aimerions vous remercier pour cette interview. Y a-t-il quelque chose que vous aimeriez partager avec les amis et la famille de Footpatrol ? Cela peut être n’importe quoi, comme susciter l’enthousiasme des gens pour quelque chose, un message de positivité, tout ce que vous voulez.

Merci de me donner l’occasion de dialoguer avec vous tous. Nous traversons une période très difficile et j’espère que nous pourrons tous nous concentrer sur une façon de créer de la joie et de l’espoir à un certain niveau chaque jour. Merci beaucoup Sarah, Sindiso, Soko & Fumiko & Vans !

 

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Footpatrol fête son 20ème anniversaire !

22.01.22 General



Cette année marque le 20ème anniversaire de Footpatrol ! À l’approche d’une année passionnante, nous avons pensé rendre la pareille à notre incroyable communauté qui a su faire preuve d’un dévouement sans faille à notre égard au fil des années. L’occasion pour nous de revenir sur l’histoire sans équivoque de notre marque emblématique, de nos humbles débuts à St. Annes Court jusqu’à l’ouverture de notre premier magasin européen à Paris. En guise de remerciement, nous vous offrons également un aperçu exclusif de notre année qui se veut riche en célébrations. Nous cherchons à faire plus, que simplement vous présenter et vous parler de sneakers cette fois ci, nous voulons utiliser cet anniversaire pour renouer avec notre communauté et vous témoigner notre reconnaissance.

Notre aventure dans le monde des sneakers a commencé dans notre magasin phare original de St. Annes Court, situé à Soho, fondé par les pionniers du streetwear Michael Kopelman, Simon Porter et Fraser Cooke en 2002, qui imaginaient un magasin de baskets indépendant offrant un éventail de possibilités exclusives tout en alimentant un consortium de haut niveau et de niche, distribuant les baskets les plus exclusives du marché provenant d’une sélection limitée de marques.

Contrairement à aujourd’hui, la scène des baskets en 2002 était une sous-culture beaucoup plus fermée qui n’était pas entièrement reconnue par le grand public. Avec des ressources minimales pour trouver des paires rares, les exclusivités japonaises et autres bizarreries, les collectionneurs étaient condamnés à leur propre perte. L’accès étant si limité, cela a permis à Footpatrol d’ouvrir ses portes et de se positionner sur ce marché de niche contribuant ainsi à en faire ce qu’il est devenu aujourd’hui.

Wes Tyerman, alors gérant du magasin, est devenu une partie intégrante du charme de notre marque. Affinant sa créativité et contribuant à certaines des collaborations les plus innovantes, Wes a su rester à la pointe de l’innovation, ouvrant la voie à des sneakers excentriques. Footpatrol s’est fait connaître en se spécialisant dans les drops exclusifs, les meilleures sorties et les pièces deadstock occasionnelles, comme nous le connaissons aujourd’hui !

L’esthétique de la cage métallique en mailles a donné un nouveau sens à l’espace consacré aux sneakers : authentique, unique et parfaitement fonctionnel, cette dernière était unique en son genre. Footpatrol est devenue la destination privilégiée des amateurs de sneakers, non seulement dans le centre “sous-culturel” londonien en pleine expansion, mais aussi à l’étranger, au sein de notre communauté.

Après 6 années de règne à St Annes Court, Footpatrol s’est éloigné du monde de la sneaker. Après une fermeture de deux ans, nous avons rouvert nos portes en 2010, au cœur de Soho, dans Berwick street, devenant ainsi un membre autonome du groupe JD. Signe d’un nouveau départ remarquable, mais aussi de maintien de l’authenticité de la marque, nous avons opté pour un changement de magasin novateur. Nous avons troqué notre esthétique de cage grillagée pour une structure de cabane en bois qui est devenue une traduction emblématique de notre philosophie de “l’espace dans l’espace”. Notre nouveau magasin a repoussé les limites architecturales et est devenu un espace réputé pour les amateurs de sneakers du monde entier. 

Berwick street est devenue le lieu le plus convoité pour installer notre magasin phare, en raison de son statut de centre social unique et animé; inondé de disquaires, de bars animés et de magasins de vêtements alimentant un marché de niche et à la mode, Soho est notoirement reconnu comme un melting pot culturel. Avec notre résidence d’origine de St. Annes à quelques minutes de marche, nous avons pensé que Soho serait le meilleur emplacement pour notre magasin, en y conservant la même identité de marque travaillée et authentique, à l’image notre communauté.

2018 a signifié un changement capital ; avec la décision d’étendre notre marque à l’échelle mondiale en ouvrant notre premier magasin européen situé dans le quartier du Marais à Paris. Le Marais est connu comme le quartier à la mode de Paris, se targuant d’un éventail de bars, de boutiques et de galeries au sein d’une communauté unique et culturellement diversifiée reflétant ainsi parfaitement le public que nous avons à Londres.

À l’image de l’esthétique du magasin parisien, notre magasin phare londonien a entrepris un profond remaniement, remplaçant l’extérieur de la cabane en bois par une structure futuriste en métal poli et en pierre qui offre un espace ouvert accueillant. Le réaménagement a été conçu par le studio d’architecture londonien Counterfeit Studio, qui est resté fidèle au charme fonctionnel de notre précédent magasin. Des bancs surdimensionnés ont remplacé les sections en fibre de verre, avec des étagères d’exposition et des revêtements en relief dans tout le magasin, créant un espace tangible pour notre personnel et nos clients. 

En s’inspirant de notre magasin de Paris, nous avons également opté pour un changement de logo. Le magasin de Londres arbore désormais, comme Paris, un néon à l’image de notre logo, en forme de masque à gaz se répétant à l’infini, avec un rendu de couleur blanc épuré, conçu par l’artiste Marcus Bracey et son équipe, venant parfaire le renouveau du magasin, en plus d’être un point de convergence important pour nous.

20 ans, c’est long, et au cours de ces 20 années, Footpatrol a été en mesure d’apporter une multitude de sorties, de collaborations, d’événements et bien plus encore. Au début de Footpatrol, cela s’est traduit par des présentations d’artistes tels que KAWS, co-animé avec Gimmie 5, qui a produit une série limitée de pièces, y compris un logo Footpatrol x Kaws (utilisé à ce jour comme photo de profil @Footpatrol_Ldn). Mais cela ne s’est pas arrêté là. Des collaborations et des SMUs spéciaux sont également passés par St. Annes Court avec des modèles comme Unkle x Nike ‘Dunkle’, Nike ‘London’ Dunk, Footpatrol Air Stab, Footpatrol Air Epic, adidas Campus et un modèle que nous pensons être parfois oublié, la Footpatrol x adidas ZX800 faisant partie du pack A-ZX originel. 

Depuis le règne de Berwick Street, nous avons été en mesure de maintenir la dynamique initiée par Michael Koppleman et Fraser Cooke. Footpatrol a continué à être à l’avant-garde de la scène sneakers londonienne, en participant à des projets tels que le Consortium 4D Futurecraft, le 25e anniversaire de la Gel Lyte 3 d’ASICS avec le lancement des “Squads” et même des SMU très limitées avec Le Coq Sportif. Quand on pense aux sneakers et à Londres, il est difficile de ne pas penser à Footpatrol et à certains de ses événements et installations mémorables. Des choses telles que le lancement du livre ‘F*ck Thats Delicious’ d’Action Bronson, la série de livres All Gone avec Michael Dupouy, la campagne Nikes ‘Vote Forward’ où Alex Hackett de Footpatrol a présenté sa propre itération d’Airmax, et l’un de nos moments préférés, la semaine d’occupation du magasin Off White x Nike ‘The Ten’ ! Footpatrol, c’est plus que des sneakers, c’est un centre culturel basé à Soho qui a toujours été là pour présenter quelque chose ou bien quelqu’un de nouveau, ou encore offrir une plateforme pour que vous puissiez partager vos histoires et soutenir notre communauté de plus d’une façon.

Notre plateforme a été utilisée pour permettre à notre communauté d’accéder à certains des drops les plus convoités au cours de ces 20 dernières années. À l’avenir, notre objectif est de continuer à le faire, de vous faire grandir et de vous offrir plus de soutien que jamais. Assurez-vous que vous avez également téléchargé l’application ‘Footpatrol launches’ pour vous tenir au courant des raffles, des sorties et des futurs contenus exclusifs. 

Avec la plateforme que nous avons, la communauté que nous avons créée et les fidèles passionnés qui nous soutiennent depuis le premier jour. Nous souhaitons poursuivre notre travail et contribuer à offrir à notre communauté un espace sûr, inclusif et solidaire, où chacun se sent le bienvenu dès qu’il franchit nos portes. Les magasins peuvent aider leurs communautés de bien d’autres manières que de donner accès à des sneakers. Nous avons la possibilité d’enseigner, d’encourager ceux qui veulent travailler dans le secteur et qui n’ont pas encore trouvé leur voie, et de leur permettre d’en apprendre davantage lorsqu’ils trouveront leurs premières paires pour leur collection. Et surtout, nous utilisons notre plateforme pour sensibiliser les gens à des sujets qui nous semblent importants. Ce sont ces fondements qui maintiennent Footpatrol à flot.

Alors gardez les yeux ouverts, nous avons une année à venir remplie d’événements, de discussions, de collaborations et bien plus encore !

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